Abramovitch viré, un ami de Trump veut Chelsea

Abramovitch viré, un ami de Trump veut Chelsea

Photo White House

La bataille fait rage autour de la succession de Roman Abramovitch. Tandis qu'une offre saoudienne a été faite pour acheter Chelsea, Woody Johnson, un milliardaire proche de Donald Trump entre lui aussi dans la danse.

Pendant que Thomas Tuchel et son équipe disputeront ce mercredi soir à Lille leur huitième de finale retour de Ligue des champions, dans les coulisses des champions d’Europe c’est toujours le chaos total ou presque. Après avoir tenté, en vain, de faire jouer à huis clos son match de Cup à Middlesbrough ce samedi, estimant que l’équité n’était pas respectée puisque ses supporters ne pouvaient pas acheter de tickets, les dirigeants des Blues ont compris que cette exigence était ridicule et ils ont renoncé à cette demande. Mais c’est évident, il faut très vite que le club acheté par Roman Abramovitch en 2003 change officiellement de propriétaire, le milliardaire russe étant désormais banni de Premier League, mais également d’Angleterre où les dernières révélations sur le proche de Vladimir Poutine ont définitivement mis Abramovitch au ban de ce pays, mais aussi du reste de l’Europe. L’ère russe de Chelsea est donc terminée, il faut un nouveau boss à Stamford Bridge, et vite.

200 millions de dollars pour faire réélire Donald Trump, et désormais candidat au rachat de Chelsea

Plusieurs journalistes ont annoncé lundi qu’un consortium venu d’Arabie Saoudite voulait s’offrir Chelsea et qu’une offre de plus de 3 milliards d’euros a été transmise dans ce sens. Mais le Sun révèle ce mercredi que Woody Johnson, qui était ambassadeur des Etats-Unis en Angleterre jusqu’en 2021 et dont la proximité avec Donald Trump est bien connue, va déposer d’ici 48 heures une proposition d’un peu plus de 2,2 milliards d’euros. Agé de 74 ans, Woody Johnson, est également le copropriétaire de l’équipe de football américain des New York Jets, et c’est un fidèle de l’ancien président des Etats-Unis, dont il avait financé la dernière campagne à hauteur de 200 millions de dollars. Héritier des fondateurs de la célèbre marque Johnson & Johnson, l’homme d’affaires américain pense que sa grande connaissance du sport et de l’Angleterre peut contribuer à pousser la direction intérimaire de Chelsea à choisir son offre. Car forcément, la vente éventuelle des Blues à des intérêts saoudiens relance les polémiques concernant ce pays, tout comme cela avait été le cas avec Newcastle.