Real, Barça, Arabie Saoudite… Al-Khelaïfi en roue libre

Real, Barça, Arabie Saoudite… Al-Khelaïfi en roue libre

Réélu président de l’association européenne des clubs, Nasser Al-Khelaïfi en a profité pour régler ses comptes. Le patron du Paris Saint-Germain a notamment taclé le Real Madrid et le FC Barcelone, les derniers clubs en faveur de la Super Ligue.

Nasser Al-Khelaïfi passera un deuxième mandat aux commandes de l’association européenne des clubs (ECA). Déjà nommé en 2021, le président du Paris Saint-Germain a été réélu ce jeudi. L’assemblée de l’ECA était donc l’occasion pour lui de s’attaquer à nouveau au Real Madrid et au FC Barcelone. La veille de sa réélection, le Qatari avait rappelé une anecdote, sans épargner certains pensionnaires de Premier League qui avaient abandonné le projet de Super Ligue.

Al-Khelaïfi et la « non Super Ligue »

« Je n'oublierai jamais tous ceux qui avaient quitté le groupe WhatsApp de l'assemblée de l'ECA le dimanche 18 avril 2021, a raconté Nasser Al-Khelaïfi. Je pensais que mon téléphone avait été piraté, et ça n'aurait pas été la première fois. Mais je me rappellerai toujours notre fermeté en tant qu'institution et comment les clubs sont revenus. Certains d'entre eux contribuent plus que jamais à l'ECA. »

Moqueur, le dirigeant parisien a enchaîné ce jeudi en critiquant l’initiative mise en échec. « Moi je l'appelle la "non Super Ligue", a-t-il lâché. Personne ne veut la jouer. On se fiche de ce qu'ils font, ils sont en dehors. Avant ils étaient trois équipes, maintenant ils sont deux... » Sur sa lancée, Nasser Al-Khelaïfi en a également profité pour minimiser le développement du championnat saoudien. Selon lui, malgré son gros recrutement cet été, la Saudi Pro League ne représente pas une menace.

« Je ne pense pas qu'il y ait un danger. Nous nous concentrons sur l'Europe et sur nos clubs. Nous avons les meilleures et les principales compétitions, les meilleurs joueurs. Ce n'est pas à moi de juger ce qui se passe en dehors de l'Europe. Nous nous concentrons sur nous-mêmes », a tempéré un Nasser Al-Khelaïfi très serein, y compris dans son rôle de président du Paris Saint-Germain.