Vente OL ‍: Des révélations sur Textor juste avant le rachat ‍!

Vente OL : Des révélations sur Textor juste avant le rachat !

Sur le point de racheter l'Olympique Lyonnais, John Textor attend un dernier feu vert. Pendant ce temps, une épine dans son pied est apparue au Brésil. 

Pour la troisième fois, l’ultimatum fixé pour la vente de l’Olympique Lyonnais n’a pas été respecté, ce jeudi. Cela donne légalement le droit aux actionnaires de se retirer complètement des négociations exclusives, mais ce n’est pas ce qu’il va se passer. En effet, tout est en ordre entre les banques et John Textor, la DNCG et les dirigeants lyonnais, et il ne manque que l’aval de la Premier League. L’instance anglaise doit en effet accepter que l’homme d’affaire américain soit le propriétaire d’un autre club en Europe, et rien ne peut être fait à Lyon avant. Si jamais la signature s’était faite dans la précipitation, Textor risquait de perdre sa licence obtenue en rachetant Crystal Palace. Son arrivée à l’OL n’est donc plus qu’une question de temps, encore une fois. Cela pourrait se boucler ce vendredi, comme dans une semaine, selon les sources proches du dossier. 

Botafogo reconnait les problèmes financiers

Mais pendant ce temps, une information peu reluisante est apparue sur la gestion de John Textor dans un de ses clubs : Botafogo. Propriétaire du club brésilien, l’Américain est dénoncé par le média Globo comme incapable de payer ses collaborateurs en temps et en heure. Des retards ont été constatés dans le versement de primes et de commissions, ce qui n’est jamais bon signe. Sa société Eagle Football, celle-là même qui va racheter l’OL, est propriétaire de Botafogo à hauteur de 90 %. Le club de Rio de Janeiro a confirmé au média brésilien des problèmes de trésorerie pour payer les sommes dues, même si les salaires sont correctement versés. La direction a fait savoir qu’un montant d’argent plus élevé que prévu avait été mobilisé pour payer les dettes du club, et que cela expliquait ce délai. Même si la situation est pour le moment sous contrôle au Brésil, cette information ne permet clairement pas de rassurer ceux qui estiment que ce rachat devient bien alambiqué depuis les premières annonces au début de l’été.