OL ‍: 1 sur 10 pour Frappart, L'Equipe justifie sa note violente

OL : 1 sur 10 pour Frappart, L'Equipe justifie sa note violente

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Arbitre de la demi-finale de la Coupe de France entre l'Olympique Lyonnais et Valenciennes, Stéphanie Frappart a provoqué de nombreux commentaires peu flatteurs. L'arbitre a même eu une note historique dans L'Equipe. 

Envoyé spécial de la chaîne L’Equipe à Lyon, Giovanni Castaldi n’a pas traîné pour dire tout le mal qu’il pensait de Stéphanie Frappart après le match OL-VA et notamment deux décisions, à savoir le but refusé aux Nordistes et surtout le penalty accordé à Lyon en début de seconde période et qui a permis à Alexandre Lacazette d'ouvrir le score. «Le penalty est honteux et scandaleux, c’est une décision grotesque dans un contexte où c’est une arbitre qui fait une très mauvaise saison et qui se plante de manière très fréquente (…) Le problème avec Madame Frappart c’est qu’elle n’est jamais bonne », a lancé le journaliste de la chaîne sportive. Et dans le quotidien, cela s'est traduit par une note désastreuse de 1 sur 10, probablement ce qui s'est fait de pire cette saison en France. Cela a fait du bruit au point même que Vincent Duluc, journaliste expérimenté, a consacré un long article à cette note, expliquant que certains voyaient là du sexisme.

Une note violente contre la seule femme arbitre de Ligue 1

Dans un exercice étonnant, Vincent Duluc a tenté d'expliquer les raisons de cette très sale note histoire de ne pas voir L'Equipe être rattrapée par une polémique concernant la seule femme arbitre en Ligue 1. « La note de 1 attribuée à Stéphanie Frappart, mardi soir, pour son arbitrage lors de la demi-finale de Coupe de France Lyon-Valenciennes (3-0), a logiquement interpelé une partie de nos lecteurs. C'est une note rare pour un joueur comme pour un arbitre, moins rare qu'un 10, mais néanmoins exceptionnelle (...) Le débat, en tout cas, peut s'ouvrir au moins dans deux directions : la valeur réelle de l'arbitrage de Madame Frappart, mardi soir, et l'éventuel reproche d'un sexisme. Cette note de 1, à l'évidence, ne correspond pas au match tout entier de l'arbitre française, globalement médiocre (...) Ce glissement débattable vers le 1 traduit avant tout son impact sur cette demi-finale qu'elle a fait basculer en s'entêtant sur son erreur d'avoir accordé un penalty à Alexandre Lacazette et aux Lyonnais, après s'être trompée, déjà, en première période, en accordant dans un premier temps le but de Valenciennes. Cette note sanctionne son impact sur le résultat et son refus de se déjuger une deuxième fois (...) Il en va de même pour le soupçon du sexisme, ce dont toutes les femmes du foot qui ont critiqué son arbitrage sur les réseaux ne peuvent pas être soupçonnables. Le véritable sexisme aurait pu consister à tenir compte de sa condition de pionnière de l'arbitrage, et des murs que son obstination et son destin ont fait tomber ces dernières années », écrit le journaliste de L'Equipe.