Waldemar Kita ne craint pas la fronde d'une partie des supporters nantais ce samedi, puisque les Canaris joueront au Parc des Princes contre le PSG. Mais le patron du FC Nantes le sait, la pression monte alors que son équipe occupe une piteuse 16e place au classement. Et il n'hésite pas à rappeler qu'il n'est pas coupable de ces résultats, montrant la responsabilité de René Girard dans les choix faits lors du marché des transferts.
Si Waldemar Kita n'a toujours pas digéré les violents incidents intervenus il y a deux semaines lors de la réception du TFC à la Beaujoire, et notamment le fait qu'aucun des supporters cagoulés qui ont attaqué sa tribune n'ait été interpellé, il commence à bouillir aussi sur les reproches qui lui sont faits. Car le président du FC Nantes estime avoir retenu les leçons du passé, et ne pas s'être mêlé du mercato. Il a laissé les clés à son nouvel entraîneur, René Girard, et il estime que c'est à ce dernier d'assumer les résultats. « J’ai été directif jusqu’à l’an dernier car c’est mon caractère de patron. Mais cette année, j’ai pris beaucoup de recul en laissant les clés à un entraîneur de grande expérience. J’ai accepté toutes les demandes de recrutement. Qu’on ne me dise pas le contraire ! J’ai même proposé de prendre deux ou trois joueurs de plus mais on m’a dit : « Non, ce n’est pas la peine. » Même à la fin du mercato ? Non, mais là, il était trop tard pour bien recruter. Malheureusement, et nos mauvais résultats le prouvent, j’aurais dû être fidèle à mon style habituel. J’ai confiance en René Girard et il a les mains libres. Si cela ne va pas, on rediscutera. Mais vous en connaissez beaucoup, des boîtes où on dit au patron : « Paie les salaires et ferme là » ? », fait remarquer, dans Le Parisien, le président du FC Nantes, qui met donc une grosse pression sur René Girard quelques mois seulement après l’avoir recruté. L’hiver pourrait être chaud du côté des Canaris.