L'OM arnaqué par la LFP, il est sidéré

L'OM arnaqué par la LFP, il est sidéré

Pour sauver les meubles après la crise du COVID et de Médiapro, la Ligue de Football Professionnelle (LFP) a été contrainte de trouver un investisseur pour sauver la Ligue 1. CVC Capital Partners a ainsi conclu un deal avec la LFP pour monter la société financière. Un ancien patron de l'OM ne comprend pas la répartition.

Entre crise sanitaire mondiale et le fiasco de Mediapro, la Ligue 1 a été bousculée ces dernières années. Ainsi, pour concurrencer les autres championnats européens et surtout pour éviter la faillite de certains clubs, l'arrivée d'investisseurs étrangers a été jugée comme primordiale. C'est pour cela que CVC a réalisé un contrat avec la LFP. Le fonds d'investissement luxembourgeois qui détient aujourd'hui 13% de la filiale commerciale de la LFP, est devenu actionnaire minoritaire du football français contre 1,5 milliard d'euros, dont 1,1 milliard à partager entre les clubs. Chaque club va donc toucher une rémunération, en fonction de ce qu'il apporte à la Ligue 1. Lille, Monaco, Rennes et Nice vont toucher 80 millions d'euros. Lyon et l'OM 90 millions d'euros, tandis que le PSG va recevoir un chèque de 200 millions d'euros, sur plusieurs années. Les autres clubs, présents lors de la saison 2021/2022 en Ligue 1, vont percevoir 33 millions. Les trois promus ont reçu 8,25 millions d'euros. Le critère principal est celui de la notoriété. Pour Christophe Bouchet, cet accord n'est pas à la hauteur de ce que l'OM devrait toucher.

L'OM ne se fait pas respecter, il dénonce l'hypocrisie

« Ce contrat est catastrophique. Aucune autre Ligue n’a signé avec un fonds sans caper le deal dans le temps. Les deux tiers de la valeur économique de la L1, c’est le PSG et l’OM. Si on va au bout de cette logique, sur le 1,1 milliard qui revient aux clubs, ils auraient dû se partager 700 millions d’euros environ. Que Rennes et Nice perçoivent presque autant que l’OM, ce n’est pas possible. Idem pour Nantes, Bordeaux ou Saint-Etienne, des clubs historiques, qui sont dans la même catégorie que Clermont ou Lorient. L’accord n’aurait jamais pu voir le jour sans le PSG, donc Labrune a concédé à Nasser al-Khelaïfi que son club se rattraperait en percevant 35-40 % des droits internationaux réservés aux seuls clubs européens en fonction des points UEFA » a déclaré l'ancien président marseillais (2002-2004) dans l'After Foot sur RMC Sport. Christophe Bouchet revient notamment sur les affaires économiques de la Ligue 1 et sur les droits TV dans son livre « Main basse sur l’argent du foot français ». Il estime que l'OM n'a pas été respecté dans cet accord signé avec CVC. Vincent Labrune aurait de son côté reçu 3 millions d'euros pour avoir piloté le deal, en qualité de président de la LFP.