Choc post-traumatique à l'OM, c'est la déprime

Choc post-traumatique à l'OM, c'est la déprime

Icon Sport

L'OM se rend à Metz ce vendredi soir pour le compte de la 2e journée de Ligue 1. Les Marseillais arrivent avec le moral à zéro après leur échec européen de la semaine. 

Terrible semaine pour l’Olympique de Marseille, qui vient déjà de perdre ses illusions et un possible billet en Ligue des Champions, avant même les barrages. C’est en tour préliminaire que les Marseillais ont subi les foudres du Panathinaïkos, dans un match qui semblait dans la poche, avant que tout ne s’écroule dans de folles dernières minutes. Le premier grand objectif de l’OM est raté, et Marcelino n’a pas manqué de répondre aux premières critiques en conférence de presse. Un travail important tant les doutes naissent sur les capacités de l’entraineur espagnol, alors que ses changements tactiques, humains ou son pari de switcher de gardien de but avant la séance fatidique, font débat. 

Les désillusions s'enchainent pour l'OM

Mais pour l’heure, Marcelino a un travail encore plus important, à savoir celui de remobiliser ses troupes, totalement abattues par cette contre-performance à domicile. La Provence dresse un portrait bien noir de l’ambiance qui entoure l’OM, avec les nombreuses déceptions de ces derniers mois. « Les joueurs déjà présents la saison dernière auraient pu lui répondre qu’ils sont depuis longtemps immunisés et qu’il faudrait de l’antipoison en barils pour faire partir les effets secondaires éprouvés ces derniers mois depuis les épisodes Tottenham (le premier domino renversé en novembre 2022), Annecy, Paris, Lens, Lille ou le Panathinaïkos. Des grands rendez-vous manqués faute du niveau requis, à cause d’une trop grande suffisance, d’une autodestruction méthodique, de décisions arbitrales très contestables, ou de la malchance, c’est selon. Le résultat est le même: un objectif envolé, cette fois dès l’été, d’ordinaire saison de l’espoir, avant les désillusions un peu plus tard », peste le quotidien provençal, pour qui les joueurs sont marqués et vont devoir mettre le bleu de chauffe pour repartir dès ce vendredi soir dans le quotidien de la Ligue 1 à Metz. 

L’Equipe confirme que les lendemains de l’élimination face au Pana ont été difficiles, avec une équipe « anéantie » et qui « repart de bien bas » malgré la volonté de son staff de relancer la dynamique en cette fin de semaine. Physiquement, la question va aussi se poser après plus de 130 minutes (arrêts de jeu à chaque période) à haute intensité et avec beaucoup de nervosité. Cela s’est vu contre les Grecs, l’OM n’a pas forcément encore le banc pour répondre présent quand le rythme s’accélère, et Marcelino s’est ainsi limité dans les changements. Il faudra toutefois du sang neuf en Lorraine pour enchainer une deuxième victoire en championnat, histoire de faire passer la pilule alors la « qualification directe » pour l’Europa League n’a donné le sourire à personne à la Commanderie.