Après Longuépée, il veut la tête de Gerard Lopez

Après Longuépée, il veut la tête de Gerard Lopez

En désaccord avec les choix réalisés ces dernières années, Marc Planus en veut à la direction de Bordeaux. L’ancien capitaine des Girondins estime que le président Gérard Lopez s’est planté en début de saison. Et que le dirigeant doit laisser sa place.

Probablement relégué en Ligue 2 à la fin de la saison, Bordeaux provoque la colère des anciens de la maison. Alain Giresse a notamment pris la parole en regrettant que le club ne l’ait pas sollicité. Et c’est maintenant au tour de Marc Planus de critiquer la direction. « Quand vous commencez la saison avec un entraîneur (Vladimir Petkovic) qui ne connait pas le championnat, ne parle pas la langue et qu'on recrute des joueurs qui ne connaissent pas non plus la Ligue 1 et la langue, vous vous tirez une balle dans le pied avant le début du championnat », a dénoncé le supporter des Girondins sur Aquitaine Radio Live.

Puis Marc Planus s’est attardé sur les conséquences de la probable descente et sur l’image des Girondins. « Le bilan est catastrophique, a-t-il constaté. Les pertes humaines vont être considérables et c'est ce qui me chagrine le plus. Ce ne sont pas tant les résultats sportifs qui me peinent, cela peut arriver. Mais c'est l'image du club. Certes, être 20e, c'est scandaleux pour un tel club. Mais en terme d'image, on est la risée du championnat. Sur ce qui a été fait, il n'y a rien de cohérent. Tout a été bafoué à tous les étages. » Sa cible principale reste néanmoins le propriétaire et président Gérard Lopez, critiqué pour les mises à l’écart de cadres.

Les cas Costil et Koscielny

« Le pompon ça a été l'épisode avec Costil et Koscielny ! On va me faire croire qu'il y a un problème avec Koscielny ? Lui qui n'a jamais eu de problème sous Gourcuff, Deschamps et Wenger et à Bordeaux, il y aurait un problème avec lui ? On n'a même pas eu la dignité de le faire jouer un dernier match devant sa famille et ses proches. C'est ça Bordeaux ? Du temps de Triaud, jamais il n'y aurait eu ça. Un club fort, il faut un président fort et aujourd'hui à Bordeaux, on ne sait pas qui dirige », a lâché Marc Planus, favorable à un nouveau changement dans l'organigramme.