Avant de recevoir Reims ce mercredi à Chaban-Delmas, Bordeaux figure à une peu glorieuse 17e place du classement, ce qui n’est pas très rassurant. Mais l’heure n’est pas encore à la panique du côté des Girondins, et fidèle à ses habitudes, Jean-Louis Triaud reste zen, rappelant que son club avait déjà joué Monaco et le PSG. Dans l’Equipe, le président de Bordeaux admet quand même que Francis Gillot et ses joueurs vont devoir renouer avec la victoire cette semaine, et il secoue sérieusement son effectif.
« Si j’ai peur ? Peur de quoi ? De descendre ? Vous rigolez, j’espère. Je ne vais pas avoir la trouille maintenant. J’attends de voir. Mais mon groupe possède un vrai potentiel (…) J’attends de voir, vraiment, quelle équipe ne va pas perdre ses deux matches à domicile contre Paris et Monaco (…) On se met quand même un peu la pression. On n’a pas le droit de perdre les matches contre Reims et Évian, on n’a même pas le droit à un match nul, prévient, dans le quotidien sportif, Jean-Louis Triaud, qui sort quand même son bâton, histoire de remettre quelques pendules à l’heure. J’espère que les joueurs ne sont pas usés, sinon ils doivent changer de métier. Qui peut espérer gagner autant d’argent en pratiquant un métier qu’il aime ? Tu t’entraînes deux heures par jour, tu as beaucoup de temps libre. J’espère qu’ils en ont conscience, j’en suis même certain. »
