Reims enfonce l'OM dans la crise

Reims enfonce l'OM dans la crise

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Et de cinq. L’OM a encaissé ce samedi (2-3) une cinquième défaite consécutive toutes compétitions confondues, mais cette fois face à une équipe de Reims qui n’avait pas le standing des précédents tombeurs de Marseille. Il y a désormais le feu au sein du club.

Dans un stade Vélodrome, où les banderoles étaient de sortie, mais qui ne demandait qu’une étincelle pour s’enflammer, l’OM entamait plutôt bien la rencontre, poussant très fort devant le but d’une équipe de Reims, qui tentait clairement de laisser passer l’orage. Valbuena se procurait la première vraie occasion du match, mais l’international manquait sa cible (12e). Les joueurs d’Elie Baup pressaient de plus en plus, tandis que les Champenois résistaient comme ils pouvaient avec une statistique assez parlante de zéro tir en 30 minutes. Pourtant, c’est la foudre qui allait s’abattre en quelques minutes sur l’OM. Sur un coup-franc, détourné de la tête par Khalifa, Ayité ouvrait le score à la stupéfaction générale (0-1, 34e). Et Reims allait vite confirmer son avantage, cette fois sur un corner, c’est le tir d’Albaek qui était touché par N’Koulou, lequel trompait le pauvre Mandanda (0-2, 37e). Le Vélodrome entrait en furie, d’autant plus que les visiteurs n’étaient pas loin de tripler la mise par Courtet, dont la reprise passait à quelques millimètres du but de l’OM (42e). 

Revenu avec de meilleures intentions après la pause, l’OM se ruait à l’attaque et c’est logiquement que Thauvin trouvait la faille du gauche, l’ancien joueur (éphémère) de Lille marquant là son premier but sous les couleurs phocéennes (1-2, 56e). Forcément, cette réduction du score décuplait l’énergie marseillaise, et les actions se succédaient. Mais il fallait attendre le remplacement de Payet par Gignac, à la 82e, pour voir ce dernier ramener l’Olympique de Marseille à niveau d’une frappe légèrement touché par Tacalfred (2-2, 86e). On pensait alors que l’OM allait arracher la victoire dans les ultimes secondes, mais bien au contraire, totalement oublié par la défense phocéenne, Oniangue n’avait aucun mal à foudroyer Mandanda de près, donnant la victoire à Reims dans le temps additionnel (2-3, 90e+1).