Paris, la crise après la grippe ‍?

Paris, la crise après la grippe ?

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La colère d’Antoine Kombouaré dans les vestiaires après la rencontre a été à la hauteur de la désillusion des Parisiens à domicile face à Nice (0-1).

Des supporters à l’entraineur, Paris attendait une confirmation de l’embellie après le succès probant obtenu à Sochaux dimanche dernier. Ce sont finalement des Niçois en pleine réussite qui ont fait trébucher un PSG qui n’aura pas mis longtemps à retomber dans ses travers, tant offensifs que défensifs. Ce revers précipite d’ores et déjà le PSG dans le ventre mou de la Ligue 1. Pour Grégory Coupet, les quinze jours à venir avant le match face à Marseille s’annoncent pénibles, d’autant qu’Antoine Kombouaré a bien fait comprendre dans les vestiaires après la rencontre qu’il comptait faire payer cette défaite à ses joueurs.

 

« C'est une grande désillusion. C'est une défaite qui ne bonifie pas la victoire à Sochaux et qui va nous faire passer quinze jours difficiles. Il y avait de l'engouement et beaucoup d'espoir chez les supporteurs, mais une fois de plus, on n'a pas su dominer les débats comme il fallait. On joue, on crée, on développe, mais on ne marque pas. On peut parler de malchance, mais il faut dire les choses: il y a aussi de la maladresse. Ca fait un moment qu'offensivement, comme défensivement, on n'est pas efficaces. Il faut être plus durs entre nous et réagir au plus vite. Est-ce inquiétant ? Bien sûr. Quand on n'arrive pas à gagner contre Nice à la maison, on ne va pas aller à Marseille en pleine confiance. Le coach avait les boules. Il n'est pas le seul. On a pris une belle ‘chiasse’, c'est normal. On connaît le coach, il va être très tendu avant le match à Marseille. On sait à quoi s'attendre pendant les deux prochaines semaines d'entraînement », a fait comprendre le gardien parisien, pour qui le fameux rêve de titre ne cesse de s’éloigner à chaque journée.