Les supporters de l'OM toujours furieux de la défaite contre le PSG

Les supporters de l'OM toujours furieux de la défaite contre le PSG

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Deux semaines de trêve internationale n’auront pas suffi pour faire oublier la défaite de l’Olympique de Marseille face au Paris Saint-Germain, du moins dans la tête des supporters phocéens. Il faut dire que les hommes d’Elie Baup n’ont pas montré la détermination et l’envie qu’ils évoquaient quelques jours avant la rencontre, le tout dans un stade Vélodrome dans l’incompréhension la plus totale. L’apathie des joueurs n’est toujours pas digérée, pas plus que les choix d’Elie Baup.

« Plus d’une semaine après, ce n’est toujours pas digéré. Vraiment pas digéré, a assuré Mathieu Franceschi, l’un des responsables du groupe des « South Winners » à Footballclubdemarseille.fr. A travers leurs jours de repos ou leur départ en sélections, les joueurs ont déjà tourné la page. Toi, pendant ce temps, tu te rends malade chaque matin en pensant au scénario du match et au coaching d’Elie Baup. Une défaite dans ces conditions face au PSG ne s’efface pas du jour au lendemain. Sur ce match, compte-tenu des faits de jeu avec l’ouverture du score olympienne, l’expulsion de Thiago Motta et l’ambiance du Vélodrome, tu dois obtenir un résultat quel que soit la qualité de l’adversaire. L’égalisation parisienne juste avant la mi-temps a été cruciale. » 

« Ce qui rend encore plus fou, c’est de voir ton capitaine Mandanda, certainement le meilleur olympien depuis le début de la saison, te mettre dedans en se trouant complètement sur sa sortie aérienne face à Maxwell. Soit on n’a pas la même notion des mots « envie » et « engagement », soit ils étaient carbonisés en seconde période. S’ils ont tout donné comme ils s’en défendent, ils font vraiment pitié. Ils n’ont pas encore réalisé l’importance d’un OM/PSG au Vélodrome. Il faut se servir de l’ambiance du stade, se transcender, intimider l’adversaire, lui marcher dessus. Après le pénalty d’André Ayew, les joueurs et l’entraîneur avaient toutes les cartes en main pour faire la différence. A l’arrivée, une défaite. Difficile de faire pire comme scénario. » Cette défaite lors du clasico n’a visiblement pas été perçue, puis digérée, de la même manière par les acteurs et les supporters marseillais qui ne manqueront pas de le rappeler à leurs idoles.