L1 ‍: Des clubs en faillite, un crédit pour sauver la Ligue 1 ‍?

L1 : Des clubs en faillite, un crédit pour sauver la Ligue 1 ?

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Le scénario catastrophe se profile pour les clubs de Ligue 1 et le Ligue 2, et désormais la survie de plusieurs d'entre-eux est clairement menacée. 

Le football français, déjà plongé dans la sinistrose, a pris un uppercut samedi en apprenant que Canal+ avait décidé de geler le paiement des 110ME que la chaîne cryptée devait payer la semaine prochaine. Et cela d’autant plus que BeInSports envisage de faire la même chose, les deux diffuseurs ne souhaitant pas payer des matchs qu’ils n’ont pas diffusés. Outre cette énorme manne financière des droits TV, les clubs de Ligue 1 sont désormais bien conscients que le prochain mercato ne sera pas de nature à régler les problèmes, les prix étant probablement tirés vers le bas, à l’image de la Premier League elle aussi en crise et où les achats ne seront plus aussi dispendieux en France.

La crise est telle que Le Parisien affirme que des dirigeants de plusieurs clubs français n’hésitent pas à évoquer un dépôt de bilan. « Aux 300 à 400 millions d’euros de pertes dues directement au Covid-19, 400 autres pourraient s’ajouter en non-cessions de footballeurs. Certains dirigeants de club le confient en privé : à ce stade, ils n’excluent pas un dépôt de bilan quand la saison s’achèvera, explique le quotidien francilien, qui affirme que du côté des dirigeants de la Ligue de Football Professionnel on semble prêt à tout pour éviter ce crash total de la Ligue 1 et de la Ligue 2. La LFP peut se tourner vers des financiers privés qui lui avanceraient les montants des prochains droits 2020-2024. Elle rembourserait ensuite ces créanciers au fil des versements de Mediapro, qui doit payer 780 millions d’euros par saison. Les Espagnols commenceront à payer quand la saison 2020-2021 débutera, ce qui est un autre problème. Mais en attendant, cette avance pourrait soulager un peu cette Ligue 1 en pleine tempête. » Reste à trouver ceux qui accepteront ce coûteux deal, mais à priori cela risque d'être la seule solution pour sauver les clubs dont les propriétaires n'ont pas les reins assez solides.