France et Ligue 1 ‍: La « ‍chasse aux musulmans ‍» l'écoeure

France et Ligue 1 : La « chasse aux musulmans » l'écoeure

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La gestion du ramadan par les clubs de Ligue 1 et en équipe de France a de nouveau fait des vagues cette semaine. Et les réactions se multiplient.

Afin de réglementer la gestion du ramadan pour les dirigeants des clubs, mais également de l’équipe de France quelle que soit la catégorie d’âge et le sexe, la Fédération Française de Football a édicté des règles très claires. Et ces dernières passent d’autant plus mal qu’un international U19 en a fait les frais. D’abord convoqué chez les U19 tricolores, Mahamadou Diawara n’a finalement pas rejoint l’équipe de France en raison de ce règlement. Même si l’OL a précisé que son joueur avait choisi de respecter sa religion et donc les règles du jeûne plutôt que de se plier aux exigences fédérales, le constat est que Diawara n'a pas joué avec l'équipe de France, cédant sa place à Dehmaine Tabibou Assoumani. Et pendant ce temps là, il s'entraînait normalement avec l'Olympique Lyonnais où l'on s'est adapté afin de permettre aux joueurs musulmans de respecter leur religion. Pour Demba Ba, qui est désormais propriétaire du club de Dunkerque en Ligue 2, tout cela est un vrai scandale.

Une gestion catastrophique de la FFF ?

Dans un premier temps, l'ancien attaquant international sénégalais a évoqué sur X (anciennement Twitter) la « chasse aux musulmans Saison 2024 » avant de se confier un peu plus dans la Voix du Nord sur ce sujet du ramadan et des footballeurs. « Il ne faut pas chercher à aller à l’encontre de tout ce qui fait partie de l’identité d’une personne, mais plutôt essayer de l’accompagner, la comprendre. Je trouve ça dommage, on prône la tolérance, et elle est zappée par moments. Mettons­ nous à la place de ces gamins qui ar­rivent et ça leur tombe dessus comme ça. À 18 ans, on sait tous que per­sonne n'a la fraicheur, ni la lucidité de faire face à des situations comme ça. Surtout dans les temps qui courent...C’est ça, en fait. qui est dommageable. Est-ce qu'à un moment, on se met à la place du joueur et on est empathique envers le joueur ? C'est ça la finalité et ce qui compte : le joueur. Et quand je parle du joueur, je ne parle pas du mec avec un numéro dans le dos, je parle de l’être humain », a confié, dans le quotidien régional, Demba Ba

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