A l’OM, Gignac doit laisser le charme agir dans l’axe

A l’OM, Gignac doit laisser le charme agir dans l’axe

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Il n’y a pas de répit pour André-Pierre Gignac. Adulé à son arrivée, hué après des premiers mois décevants, annoncé comme mort pour le football après des blessures à répétition, raillé pour son surpoids, l’attaquant olympien est revenu de loin la saison dernière pour aider l’OM à terminer deuxième de Ligue 1. Mais cette saison, il s’agit de la confirmation en championnat, et surtout de se mesurer à ce qui se fait de mieux en Europe en Ligue des Champions. Et contre Arsenal, Gignac a sorti un très mauvais match au pire des moments. Non seulement, l’ancien toulousain n’a pas été très à son avantage devant, mais en plus d’un déchet technique trop important, il n’a eu de cesse de s’exiler sur les ailes, touchant ainsi le ballon mais empêchant totalement son équipe d’être en place et dangereuse devant le but. Pour Elie Baup, ce n’est pas faute d’avoir prévenu son attaquant.

« C'est quelque chose dont on a beaucoup parlé. Dans un match comme ça, on n'en parle jamais, mais il y a beaucoup de travail derrière. Le fait de sortir des ballons sur le côté droit, c'est préparé, de fermer l'intérieur du jeu, de rapprocher les lignes... Et le fait de se replacer axialement, que ce soit lui ou Mathieu, pour qu'on récupère le ballon, c'est un travail qui a été fait. Mais quand on a le ballon, c'est évident qu'il faut avoir une fixation sur les deux défenseurs centraux dans un match comme ça. Il le sait, on en a parlé. Il l'a fait par moments, et d'autres fois il est sorti dans d'autres espaces », a déploré l’entraineur marseillais, qui ne veut pas tirer à boulets rouges sur son attaquant, qui avait déjà fait savoir qu’il connaissait l’impératif de jouer dans l’axe, mais ne semble pas vouloir toujours l’appliquer.