L’UEFA hors-la-loi, la Super League attaque fort

L’UEFA hors-la-loi, la Super League attaque fort

Grâce au verdict rendu par la Cour de justice de l’Union Européenne, la Super League pourrait voir le jour dans les prochaines années. Aux commandes du projet, la société A22 peut donc lancer les grandes manœuvres sans s’interdire de tacler l’UEFA.

Les partisans de la Super League n’ont pas fini de fêter leur victoire. La semaine dernière, la Cour de justice de l’Union Européenne a contesté le monopole de l’UEFA, qui n’est plus la seule organisation autorisée à organiser des compétitions sur le continent. Ce verdict ouvre donc la porte à la création de la Super League, dont le promoteur A22 ne s’attendait pas à une telle décision.

« On a tous été surpris, confié le président de la société Bernd Reichart, dans le quotidien El Pais. Nous n'avions pas cet optimisme. Et quand il y a un verdict de 200 ou 300 pages, tu penses toujours qu'il y aura des choses à définir, ou qu'il y aura une zone grise. Mais c'était très clair. C'était notre première réaction et les clubs l'ont partagée. Tout peut changer selon nous, c'est vraiment un nouveau cycle. » De nombreux clubs ont pourtant vite réagi pour soutenir publiquement l’UEFA.

« Certains clubs nous ont prévenus en disant : "dans ce contexte, on doit publier un communiqué. Vous verrez que le mot 'Super League" n'apparaîtra pas et que l'on se réfère à l'ancien modèle, ou bien que nous laissons la porte ouverte", a relayé le dirigeant d’A22. Nous sommes compréhensifs, nous comprenons évidemment que certains clubs, après 70 ans de monopole, aient besoin de temps pour se rendre compte que la peur, les menaces et les sanctions de l'UEFA ne sont plus légales. »

Le tacle à l'UEFA

Dans cet entretien, Bernd Reichart précise également que le promoteur de la Super League n’a aucun compte à rendre à l’UEFA, selon lui hors-la-loi. « Ce projet respectera toujours le processus. Nous dépendons de l'Union Européenne et de ses lois. Nous ne sommes pas une organisation privée qui tente d'échapper à la loi européenne. Dites-moi où sont les cases, où je dois cocher et nous respecterons tout à la lettre », a-t-il certifié en taclant l’instance basée en Suisse.