Le propriétaire de Tottenham, en place depuis près de 25 ans, ouvre la porte en privé à une vente du club. Nasser Al-Khelaïfii a eu l'info récemment et le Qatar compte en profiter.
Propriétaire par le biais de sa société ENIC et président de Tottenham depuis 2001, Daniel Levy envisage pour la première fois de claquer la porte du club londonien. Ces dernières années, il avait considéré la possibilité de céder une partie des parts de son club, comme Manchester United l’a fait récemment, pour redynamiser les Spurs et leur apporter de nouveaux moyens. Nasser Al-Khelaïfi s’était alors manifesté pour investir à hauteur de 10 % dans Tottenham, ce qui correspondait aux ambitions du Qatar de se développer et d’arriver en Premier League. Cela ne s’est finalement pas fait, mais un violent retour de flamme a eu lieu en ce mois de janvier, dévoile Football Insider.
Contact repris en janvier 2025
En effet, en marge des discussions entre le PSG et Tottenham pour l’avenir de Randal Kolo-Muani, les contacts ont été renoués entre le deux présidents. Et désormais, QSI est très intéressé par le rachat total des Spurs, maintenant que la porte est ouverte et que la lassitude semble prendre le dessus pour Daniel Levy, fan du club du nord de Londres depuis ses premiers matchs assistés dans les années 1960.
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Ancien président d’Everton, Keith Wyness a confié pour SI que le Qatar avait bien fait de Tottenham son futur grand objectif. « Il n’y a aucun doute possible sur l’intérêt du Qatar. Un club à Londres, qui a de gros atouts avec un nouveau stade, cela leur plait beaucoup. Ils ont envie de développer ce genre de clubs, déjà bien installé. Nasser Al-Khelaïfi, je l’ai rencontré plusieurs fois, c’est quelqu’un de très raisonnable et il sait très bien que ses choix dépendent de la stratégie sur le long terme pour QSI, mais le Qatar et Tottenham, ça colle clairement », a lancé l’homme d’affaire écossais, ancien directeur général d’Aston Villa.
Principal problème pour le moment, ce n’est pas l'évaluation du club à 4,5 milliards d’euros, mais bien la multi-propriété avec deux clubs capables de disputer la Ligue des Champions, ce qui n'est pas autorisé simultanément. Un obstacle loin d’être insurmontable et qui n’empêche pas QSI de réfléchir sérieusement à faire un nouveau gros investissement dans le football, près 15 ans après avoir racheté le PSG.