FPF ‍: Comment Chelsea contourne facilement le fair-play financier

FPF : Comment Chelsea contourne facilement le fair-play financier

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Depuis le départ de Roman Abramovitch et l'arrivée du nouveau président Todd Boehly, Chelsea a dépensé 425 millions d'euros sur le marché des transferts. Des dépenses qui devraient normalement attirer l'intérêt du fair-play financier et de l'UEFA. Sauf que les Blues ont une technique pour alléger les coûts des transferts.

Avec le transfert de Mykhaylo Mudryk pour 100 millions d'euros, bonus compris, Chelsea s'approche de la barre symbolique du demi-milliard d'euros dépensé depuis l'été dernier. Un chiffre assez fou que même le PSG ou Manchester City n'a pas atteint sur une période aussi courte. Mais la question est, comment Chelsea fait pour dépenser autant sans s'attirer les foudres de l'UEFA et du fair-play financier. La raison est simple et maline de la part de la direction londonienne. Les derniers joueurs qui ont rejoint le club anglais, ont pour la plupart tous signé des contrats de (très) longue durée en Premier League. C'est le cas de la pépite ukrainienne qui a un contrat jusqu'en juin 2031 ou les défenseurs centraux Benoit Badiashile et Wesley Fofana, liés aux Blues jusqu'en 2029.

Comment Chelsea contourne le fair-play financier

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Selon les informations de Marca, grâce à ces contrats de longues durées, uniquement possible en Angleterre sur le plan réglementaire, Chelsea va pouvoir étendre ses dépenses sur plusieurs années. Le but est de repartir le coût des transferts comme l'a expliqué le journaliste anglais Kieran Maguire. « Ce que Chelsea a décidé de faire, c'est de répartir le coût des joueurs en les signant avec des contrats très longs. En signant Mudryk dans un contrat de huit ans et demi, ce coût de 100 millions d'euros est divisé en huit ans et demi. Chelsea ne peut pas signer des joueurs indéfiniment avec cette stratégie car à chaque transfert, la masse salariale augmente. Chelsea doit se qualifier pour la prochaine Ligue des champions pour maintenir le niveau de dépenses » a confié le journaliste de Sky Sport qui explique la raison de ces dépenses mais alerte toutefois sur l'obligation d'avoir des résultats sportifs. Avec cette stratégie, Chelsea compte se bâtir une équipe d'exception qui pourra régner sur la Premier League et sur l'Europe dans les années à venir. En attendant, les Blues continuent de dépenser sans compter mais l'UEFA et le fair-play financier vont probablement bientôt s'interroger de près à cette stratégie de Todd Boehly. Car en effet, à force de lisser sur quasiment 10 ans tous les transferts, la somme à récolter pour équilibrer les comptes deviendra de plus en plus difficile à atteindre au fil des ans.