Après Chelsea, la galère continue pour Abramovitch

Après Chelsea, la galère continue pour Abramovitch

Il a certainement mis quelques sous de côté pour ses vieux jours, mais Roman Abramovitch n’a clairement plus le même pouvoir depuis que la guerre en Ukraine a éclaté.

Le milliardaire russe, qui s’était fait un nom en Occident avec le rachat de Chelsea pour mettre les Blues sur le toit de la Premier League puis de l’Europe, a été obligé de vendre le club londonien. Désormais dépouillé de l’élément phare de ses investissements, l’oligarque n’a pas pu en récupérer un seul centime, comme l’a exigé le gouvernement britannique, qui a saisi quasiment tous ses biens dans le Royaume de sa Majesté. Les déboires continuent pour Abramovitch, qui possédait des biens sur l’ensemble de la planète, et en a perdu de nombreux. Plusieurs de ses bateaux ont été saisis, et ce sont désormais ses avions qui vont être récupérés par les Etats-Unis. Le Ministre de la Justice américaine a ordonné la saisie de ses deux avions, qui auraient été utilisés en mars dernier et pas pour de simples voyages mais pour contourner l’embargo américain contre le réarmement de l’armée russe.

Une utilisation frauduleuse de ses avions ?

Désormais interdit de voyage dans plusieurs parties du monde, Abramovitch va voir ses deux avions être récupérés par les Etats-Unis. Il s’agit d’un Boeing 787-8 et d’un jet Gulfstream, dont la valeur totale atteint les 400 millions d’euros. Le Boeing serait actuellement positionné aux Emirats Arabes Unis, tandis que le Jet se trouverait en Russie, selon la presse spécialisée du suivi des avions. En tout cas, en assurant qu’il cherchait à négocier la paix et en jouant dans les deux camps, si Roman Abramovitch espérait échapper aux sanctions des pays occidentaux, c’est raté. En effet, ses avoirs sont gelés et il a même été obligé de reconnaitre que la vente de Chelsea ne lui servirait pas à rembourser les prêts qu’il avait pu contracter pour alimenter le club anglais, désormais bien loin de ce passé récent mais encore trouble.