Textor attaque les arbitres brésiliens, il a 72h pour tout prouver

Textor attaque les arbitres brésiliens, il a 72h pour tout prouver

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Depuis plusieurs mois, John Textor a accusé le football brésilien et ses arbitres d'être corrompus. Le propriétaire de Botafogo et de l'OL n'a que quelques jours pour prouver ses allégations.

Encore très calme concernant l'arbitrage envers l'OL en France, John Textor se montre plus virulent au Brésil. Le propriétaire de Botafogo n'a pas digéré la façon dont son club a perdu le titre de champion la saison passée. Longtemps leader, le club de Rio de Janeiro a finalement craqué pour terminer à la 5e place du classement. La bascule s'est faite dans le choc contre Palmeiras, début novembre. Botafogo s'est incliné 3-4 à domicile face au futur champion. Le défenseur lyonnais Adryelson avait notamment été exclu. Ce soir-là, Textor s'était emporté devant les caméras de télévision. Il avait dénoncé la corruption arbitrale au Brésil et la mainmise de Palmeiras sur le championnat.

Textor s'emporte encore, la justice s'en mêle

Avec le temps, le propriétaire de l'OL ne s'est pas calmé. Jeudi soir, après le succès de Botafogo sur Bragantino en Copa Libertadores, il en a remis une couche. Il a même indiqué aux journalistes avoir des preuves de corruption de certains juges. « Les fans découvriront, dans les 30 prochains jours, ce qui s'est réellement passé dans le championnat. [...] Quelqu'un dit qu'il n'y a pas de corruption au Brésil, alors que j'ai des enregistrements de juges se plaignant de ne pas avoir reçu leurs pots-de-vin... [...] C'est une bataille qui existe et est là. Il y a eu des manipulations et des erreurs en 2021, 2022, 2023, et nous en avons la preuve », a t-il avancé.

Des propos qui sont parvenus aux oreilles de la STJD, la juridiction sportive du pays. Celle-ci a sommé Textor d'apporter les preuves de ses dires dans les prochaines 72 heures. L'Américain serait inspiré de répondre à l'appel de la STJD. Dans le cas contraire, il risque une suspension pouvant aller de 90 à 360 jours avec une amende de 100 000 Reals brésiliens, soit 18 000 euros. Autant dire que John Textor est plus que jamais mis dans les cordes au Brésil.