OL ‍: Un psychologue pour Cherki, ça devient grave

OL : Un psychologue pour Cherki, ça devient grave

De nouveau décevant à Marseille (3-0) mercredi, Rayan Cherki s’est attiré les foudres de ses nombreux détracteurs. Au-delà de son talent et de son état d’esprit, certains observateurs s’interrogent sur la santé mentale du milieu offensif de l’Olympique Lyonnais.

Il devient difficile de défendre Rayan Cherki. Lors du choc perdu à Marseille mercredi, le milieu offensif de l’Olympique Lyonnais a choqué par son comportement sur le terrain. L’international Espoirs tricolore, certain d’obtenir une faute pourtant inexistante, s’est arrêté de jouer, permettant aux Marseillais de partir en contre et d’ouvrir le score par l’intermédiaire de Vitinha. C’en est trop pour Christophe Dugarry qui, au-delà du potentiel du jeune talent, commence sérieusement à s’inquiéter pour sa santé mentale.

« Je me pose la question : est-ce que ce garçon a toutes ses facultés mentales ? Quand ça fait des mois et des mois que tu es incapable de modifier ta façon de jouer et que tu reproduis match après match les mêmes bêtises, les mêmes erreurs, le même comportement, la même façon ridicule de jouer au football à l’OL, parce que c'est un tout petit peu mieux en Espoirs, je me demande si le gamin a toutes ses facultés pour analyser, réfléchir », s’est interrogé le consultant de RMC.

Son entourage ne l'aide pas

« Quels sont les gens qui sont autour de lui ? Qu'est-ce qu'il faut faire pour que ce garçon se réveille et change d'attitude ? Il n’a personne autour de lui pour lui dire ce qu’il se passe. Il ne le voit pas, et il continue à jouer de la même façon, a regretté l’ex-international français. Je trouve que même sur le match d’hier (mercredi), c’est encore pire que ce qu’il a montré depuis le début de la saison. C’est affligeant. S’il ne change pas d’attitude, il n’a rien à faire sur un terrain, avec une équipe qui est relégable. » Comme l’Italien Fabio Grosso, le prochain coach des Gones n’aura pas le temps de s’attarder sur le cas Rayan Cherki.