OL ‍: Réseaux sociaux, critiques, Genesio a mal pour ses enfants

OL : Réseaux sociaux, critiques, Genesio a mal pour ses enfants

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Bruno Genesio connaît bien le football, et il sait que c'est un monde souvent sans pitié, notamment lorsque les résultats ne sont pas au rendez-vous. Et avec les réseaux sociaux, cela ne s'est évidemment pas arrangé, les critiques et très souvent les insultes étant plus faciles à proférer. Le coach de l'OL se préserve de tout cela en ne fréquentant pas Twitter, Facebook et autres réseaux en ligne, mais il admet que ses enfants le font et que forcément certaines accusations les font souffrir. Mais c'est hélas le prix à payer lorsque l'on a des responsabilités comme celles d'entraîneur de l'Olympique Lyonnais.

Et ce samedi, dans Le Progrès, Bruno Genesio admet qu'il est évidemment touché que sa famille soit chagrinée par tout cela. « En janvier, j’en ai pris plein la tête alors qu’on n’avait pas fait un match. Après, on a fait quelques rencontres où on a été bons, mais où on n’a pas gagné de point, et j’en ai de nouveau pris plein la tête. J’étais tout de suite dans le bain ! (…) Ce qui est difficile dans ces périodes-là, c’est de rester fidèle à sa ligne de conduite. Quand tout va bien, personne ne vient vous dire ce qu’il faudrait faire. À l’inverse, il y a toujours plein de bonnes idées qui arrivent. Il faut changer le système, les joueurs, l’entraîneur, le staff médical. La préparation, ça ne va pas, fait remarquer l’entraîneur de l’Olympique Lyonnais, avant d’en venir à la manière dont sa famille vit toutes ces critiques. C’est plus difficile. On ne voit pas beaucoup ses enfants, et eux, ils sont encore plus impactés, notamment à travers les réseaux sociaux. Je ne fréquente pas ça et j’en suis donc épargné. Je n’ai aucun compte. Je n’en vois pas l’intérêt. Je suis peut-être vieux jeu. Les enfants, en revanche, sont dessus. Pour mon fils, parfois, c’est dur à vivre. Quand il lit certaines choses sur moi, ça l’embête, ça le touche un peu plus. Après, il suffit de parler, d’expliquer. Ce qui est très paradoxal, c’est quand je suis à Lyon, au restaurant, ou que je me promène, j’ai plein de gens qui viennent me féliciter, m’encourager. C’est quelque chose de plutôt positif. »