OL ‍: Grosso parti trop tôt, Maitland-Niles le met KO

OL : Grosso parti trop tôt, Maitland-Niles le met KO

Très peu utilisé en début de saison, Ainsley Maitland-Niles a gagné les faveurs de Pierre Sage. L’entraîneur de l’Olympique Lyonnais a provoqué un déclic chez l’Anglais, contrairement à son prédécesseur Fabio Grosso, de nouveau critiqué pour son management.

A l’image de l’Olympique Lyonnais, Ainsley Maitland-Niles montre un bien meilleur visage pendant cette phase cette retour. L’Anglais a fini par gagner les faveurs de Pierre Sage après ses débuts compliqués au club rhodanien. Il est vrai que l’ancien joueur d’Arsenal n’était pas arrivé dans les meilleures conditions l’été dernier.

« J'étais en fin de contrat, et je me suis préparé tout seul pendant l'été, et ce n'est pas pareil, a rappelé le Lyonnais au journal L’Equipe. J'ai manqué toute la pré-saison, donc quand je suis arrivé en pleine compétition, il m'a fallu quelques semaines pour me mettre à mon niveau. Disons deux ou trois mois. Être de nouveau dans une équipe qui gagne m'a aidé. Depuis que le coach est arrivé, je me sens de nouveau heureux de jouer au foot, et de me lever le matin en me disant : "Chouette, on a entraînement..." »

Comme de précédents techniciens croisés, Pierre Sage fait appel à la polyvalence de Maitland-Niles. Ce qui n’est pas pour lui déplaire. « Non. Certains entraîneurs se servent de moi pour ça, d'autres pas. Le coach ici, voit ça de manière positive, et je donne tout ce que je peux pour être influent aux différents postes où il veut utiliser mon expérience, a réagi le couteau suisse. Arrière droit, c'est bien d'avoir un peu de liberté ici, en fonction de ce que je vois du jeu. Il m'a dit qu'il aimait la manière dont je lisais le jeu, et c'est très agréable qu'il me laisse un peu libre en fonction de ça. »

Grosso prend un nouveau tacle

Si Maitland-Niles a retrouvé le plaisir grâce à Pierre Sage, le renfort estival garde de moins bons souvenirs de Fabio Grosso. Sans parler de son faible temps de jeu, le joueur passé par la Roma n’a jamais eu l’opportunité de s’entretenir avec l’Italien. « Mon temps de jeu ? Ce n'était pas nouveau pour moi, a-t-il tempéré. Il ne me connaissait pas en tant que personne. Il ne m'a jamais demandé comment je me sentais, ni ce que je voulais. Je suis resté tranquille, j'ai travaillé. Il est parti avant qu'on ait eu une conversation. » Un tacle qui rappelle forcément les soucis d’Alexandre Lacazette avec la gestion de Fabio Grosso.