La vérité éclate sur la panique à l'OL au mercato

La vérité éclate sur la panique à l'OL au mercato

En quête d’un milieu de terrain défensif avec une certaine expérience lors du dernier mercato hivernal, l’Olympique Lyonnais a failli recruter Pathé Ciss, mais le deal n’a pas pu se faire avant la fermeture du marché des transferts. La faute à qui ? Toutes les parties se rejettent la faute.

Même si l’OL a connu un mercato assez agité, avec la grosse vente de Gusto à Chelsea, le départ de Toko Ekambi à Rennes ou les arrivées de Sarr, Lovren et Jeffinho, une sérieuse ombre est venue ternir le tableau : l’absence de recrue au poste de numéro six. Pourtant prioritaire aux yeux de Laurent Blanc, qui avait demandé un joueur d’expérience à ce poste de milieu défensif, ce recrutement n’a finalement pas eu lieu. Pourtant, Lyon était tout proche de boucler le transfert de Pathé Ciss lors du dernier jour du mercato, mais l'international sénégalais a finalement été bloqué par le Rayo Vallecano malgré un accord entre toutes les parties. Une sorte de trahison très mal vécue par le joueur de 28 ans, qui a parlé d'égoïsme. Dans la foulée, le journal L’Equipe expliquait même que Ciss avait eu une altercation avec son président après que ce dernier ait fait capoter son départ vers Lyon. Une information démentie par Raul Martin Presa, pour qui Lyon est venu trop tardivement dans ce dossier pour finaliser la chose.

« Il n'y a jamais eu d'altercation, d'insultes »

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« La première offre de 4 M€ de Lyon, pour Pathé Ciss, nous est parvenue à 19 heures. On ne pouvait pas vendre à ce prix-là un joueur très important pour nous et qui a pris de la valeur après sa Coupe du Monde. On a commencé à négocier aux alentours de 22 heures et on est finalement tombés d'accord sur un transfert de 7 M€ + 5 de bonus, à 22h45. Mais comme le marché français ferme une heure avant toute l'Europe, à 23 heures au lieu de minuit, on n'a pas eu le temps suffisant pour envoyer les documents au système français. Même si on a essayé. Il n'y a jamais eu d'altercation, d'insultes ni l'intervention de membres de la sécurité entre le joueur et moi. Il était déçu et énervé, c'est vrai, parce qu'il voulait signer à Lyon, qui est un très grand club, mais faute de temps, ça n'a pas pu se faire », a expliqué, dans la presse espagnole, le président du Rayo Vallecano, qui a sûrement perdu son joueur pour la deuxième partie de saison. Autant dire que l'OL aurait du se réveiller plus tôt dans ce dossier, qui ne s'est emballé qu'à quelques minutes de la fin du marché des transferts.