La qualification et deux flops, pointe d'inquiétude à l'OL

La qualification et deux flops, pointe d'inquiétude à l'OL

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L'OL a sorti Strasbourg aux tirs au but, et le héros est le gardien Lucas Perri. Pour le reste, ce fut bien triste devant en dehors de Benrahma, et le rendement offensif est pointé du doigt. 

Tout sourit à l’Olympique Lyonnais en ce moment, et ce n’est pas de refus pour les supporters du club rhodanien après la première partie de saison qu’ils ont vécu. Même dans un match fermé contre Strasbourg, avec aucun but des deux côtés, la séance des tirs au but a permis à l’OL de passer et de valider son billet pour les demi-finales, avec une possible très belle affiche en perspective. Dans cette rencontre, la qualification risque de faire oublier toutes les difficultés. Mais tout de même, la domination stérile des Lyonnais a marqué les esprits, et la sortie sur blessure d’Alexandre Lacazette n’a rien changé. Il y a le sentiment que, malgré l’activité intéressante de Saïd Benrahm, l’OL aurait pu jouer des heures sans marquer.

Lacazette et Nuamah, c'est décevant

Résultat, l’attaque lyonnaise a été pointée du doigt, et malgré la qualification et la joie légitime, Le Progrès a par exemple donné des notes sous la moyenne à Ernest Nuamah et Alexandre Lacazette (4/10). « Une déception en première période. Un ou deux démarrages, mais il n’a jamais surpris les Strasbourgeois. Trop brouillon pour espérer conclure », a fait savoir le journal lyonnais au sujet du Ghanéen.

De son côté, le Général Lacazette a même été considéré comme un flop du match par L’Equipe, qui lui a octroyé la note de 4/10. « Une prestation trop neutre pour un joueur de son niveau. Il n'a jamais été trouvé par ses ailiers, il s'est épuisé dans un duel âpre avec Perrin, et il aurait dû écoper d'un avertissement pour une simulation en début de seconde période, après un plongeon à la suite d'un faux contact avec le central alsacien », a souligné le quotidien sportif, qui a globalement trouvé l’OL bien peu dangereux en dehors de Saïd Benrahma. A l’image de l’entrée moyenne d’Orban, et celle guère plus inspirée de Malick Fofana, qui semble avoir beaucoup de difficultés à soutenir la dimension physique du football français pour le moment.