Des fachos infiltrés à l'OL, le témoignage accablant

Des fachos infiltrés à l'OL, le témoignage accablant

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L'Olympico entre l'OM et l'OL n'a donc pas eu lieu à cause de débordements envers les bus des joueurs rhodaniens et de leurs supporters. Des supporters qui ont aussi fait malheureusement parler d'eux au Stade Vélodrome. 

Après des années d'absence, les fans de l'OL faisaient enfin leur retour au Stade Vélodrome ce dimanche soir pour l'Olympico. Mais rien ne s'est passé comme prévu. Le bus de l'OL a d'abord été caillassé, provoquant les blessures de Fabio Grosso et de son adjoint. Ceux des fans rhodaniens ont aussi subi d'importants dégâts. De quoi pousser à l'annulation pure et dure de ce choc entre Marseillais et Lyonnais. Parqués dans leur tribune du Stade Vélodrome, les fans de l'OL présents ont ensuite fait tristement parler d'eux. Des insultes racistes ont en effet été envoyées aux supporters phocéens, le tout accompagné de drapeaux français exhibés. De quoi faire logiquement polémique et pointer du doigt certains Ultras de l'OL, depuis longtemps connu pour leurs accointances avec l'extrême-droite. Selon Le Parisien, il est d'ailleurs très facile d'incruster les rangs des Ultras lyonnais. 

L'OL infiltré facilement 

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Le média est en effet revenu ces dernières heures sur les événements qui se sont passés à Marseille concernant les fans de l'OL. Et ça fait froid dans le dos... « Selon un connaisseur, il est facile de dissimuler sa véritable identité au moment d’acheter une place en parcage via un groupe : « Ce n’est pas la douane ! Tu donnes la carte d’identité d’un copain et le tour est joué. » Voilà comment une dizaine ou vingtaines d’énergumènes identifiés au groupuscule Mezza Lyon auraient pu se retrouver dans le parcage. La présence de ces hooligans au milieu des fans de l’OL, qui la condamnent quasi unanimement, est malheureusement un problème récurrent que le club n’arrive pas éradiquer », indique notamment Le Parisien. 

Les racistes prennent le pouvoir ? 

Sur sa lancée, le média va plus loin en s'appuyant sur le témoignage d'un abonné au Groupama Stadium, Mike, qui ne se sent pas forcément à sa place au Groupama Stadium : « Ce n’est pas nouveau, il n’y a pas de fumée sans feu. Frontalement, on ne m’a jamais agressé ou dit des choses caractérisées comme racistes. Mais je ne me sens pas légitime dans les virages. Avec tout ce qui dit, tout ce qu’on voit, ça ne donne pas envie d’y aller. Je ne paie pas des centaines d’euros pour me faire sentir pas à ma place. Quelqu’un qui prend sa carte d’abonné aux Bad Gones ou au Lyon1950, je le regarde bizarrement. Ce sont des groupes associés à ces supporters racistes. Le meilleur moyen de repérer les supporters lyonnais racistes ? Il suffit de voir s’ils ont du latin ou une fleur de lys sur leur compte Twitter. Tout le monde le sait mais personne n’ose vraiment parler contre eux. Il y a un sentiment d’impunité. Le club a déjà radié des gens. Ils continuent cette chasse aux sorcières mais ce n’est pas terminé. J’aime encore plus le club parce qu’ils sont impliqués dans cette lutte ». Reste à savoir si l'OL aura prochainement gain de cause ou non envers ces fans, alors que les Gones sont déjà mal embarqués pour leur survie dans l'élite du foot français.