Ce week-end, Téji Savanier se déplacera sur la pelouse d’Amiens en Ligue 1 avec son club de Montpellier. Mais le meneur de jeu héraultais attend déjà avec impatience son retour à Nîmes en avril prochain… ou pas.
Depuis plusieurs années maintenant, les formations de Montpellier et de Nîmes se font la gueguerre. Avec la montée du club gardois en L1, la rivalité entre les deux voisins a franchi un nouveau palier, avec en point d’orgue l'effondrement d’une barrière de La Mosson en septembre 2018. Si ce derby du Sud n’est pas aussi chaud que celui entre l’OL et l’ASSE, l'animosité existe bel et bien. Et ce n’est pas Téji Savanier qui dira le contraire. Transféré de Nîmes à Montpellier pour neuf millions d’euros lors du dernier mercato estival, le milieu de terrain a subi de terribles remontrances de la part de ses anciens supporters, lui qui a porté le maillot rouge et blanc de 2015 à 2019, après une formation au MHSC (2007-2011) et un passage à Arles-Avignon (2011-2015). Des critiques qui ont même dépassé les bornes...
Savanier a reçu des menaces de mort...
« Je pense que les supporters de Nîmes m’en veulent encore. J’ai reçu des messages dangereux. Des menaces de mort ? Oui. Mais ça ne m’atteint pas. J’espère qu’on fera un bon match aux Costières, ce sera intéressant de jouer là-bas. Je voulais être à côté de chez moi, surtout pour ma famille, mon père, ma mère, mon frère. C’était aussi un rêve pour eux de me voir jouer sous les couleurs du Montpellier Hérault. Être près de chez moi, c’est ce qui me rend le plus heureux et c’est formidable pour moi de pouvoir jouer à Montpellier », a avoué, sur Canal+, l’ancien Croco, qui ne sera donc plus le bienvenue à Nîmes. Originaire de la Cité Gély à Montpellier, Savanier vit en tout cas un rêve éveillé, lui qui a marqué trois buts et délivré deux passes décisives en 12 matchs. Freiné par une blessure au genou en début de saison, le joueur de 28 ans aura à coeur de monter en puissance… jusqu’au derby face à Nîmes, le 11 avril prochain.