Lille a joué avec le feu financièrement, au point que la DNCG a mis du temps avant de permettre au club nordiste d'agir à sa guise sur le marché des transferts. Et évidemment cela n'a pas aidé à améliorer l'image de Gérard Lopez en France, laquelle avait été ternie par son échec lors du rachat de l'OM. Mais peu importe, l'ancien patron de Lotus en Formule 1 reste droit dans ses bottes, et ce samedi, dans L'Equipe, il répond frontalement à ceux qui estiment que ses sources pour financer le LOSC sont très troubles.
Gérard Lopez estime que tout cela ne mérite même pas qu'il s'emballe. « J'arrive pour reprendre un club en France. Je suis né au Luxembourg. On associe cela avec de l'opacité. Je ne vais pas renier mon pays de naissance. On me parle de Hong-Kong. Quasiment toutes les entreprises luxembourgeoises ont des connexions là-bas car il y a un traité fiscal entre les deux nations. Rajoutez notre mécanisme de fonctionnement pas très connu au niveau du foot français mais hyper connu dans le monde de l'entreprise et le sport international. J'ai laissé dire. Cela a encore plus renforcé le fait de ne pas faire confiance. De ne pas faciliter la tâche à ceux qui voulaient m'interroger. Cela ne m'intéresse plus. J'ai peut-être ce luxe de ne pas en avoir besoin. Mes amis et les gens avec qui je fais des affaires s'en foutent royalement. Mon univers est ici à Londres. Et à Lille, c'est le LOSC. Honnêtement, les critiques je m'en fous ! », prévient le président du LOSC, qui sait que quoi qu'il dise il ne pourra pas changer l'image que certains veulent donner de lui. Et Gérard Lopez fera ce qu'il veut comme il le veut, malgré ces attaques.