FCGB ‍: Gérard Lopez devient fou à Bordeaux

FCGB : Gérard Lopez devient fou à Bordeaux

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Battus par Troyes à domicile dimanche après-midi, les Girondins de Bordeaux sont encore derniers de Ligue 1.

A égalité de points avec Metz, les Girondins de Bordeaux ont toujours Lorient, actuel barragiste, dans le viseur. En revanche, les semaines passent et le duo composé de Troyes et de Saint-Etienne s’éloigne des Girondins, pour qui la menace de la relégation est plus pesante que jamais. Dans une interview accordée à L’Equipe ce lundi, le patron bordelais Gérard Lopez a tiré la sonnette d’alarme. L’ancien boss du LOSC, champion de France la saison dernière, a notamment expliqué qu’il ne comprenait pas comment un effectif bâti avec autant de joueurs de qualités pouvait se retrouver ainsi à la dernière place du championnat de France. L’homme d’affaires luxembourgeois dévoile par ailleurs qu’il a la malheureuse impression que ce sont « les frères des joueurs » qui jouent à Bordeaux.

Gérard Lopez fait part de son inquiétude

« Il y a de la déception parce qu'on a des joueurs intrinsèquement plus forts que ce qu'ils montrent sur le terrain. On a deux gros soucis : 1/On travaille des choses pendant la semaines et dès qu'on subit une occasion adverse, on ne se tient plus du tout à notre plan de jeu. 2/ On a des joueurs qui, psychologiquement... On ne peut pas leur reprocher de ne pas avoir envie mais a l'impression qu'ils jouent avec une grenade dégoupillée dès qu'ils ont le ballon » regrette Gérard Lopez avant de poursuivre. « Si je pouvais mettre des crampons et jouer, je le ferais. Je sais ce qui est fait pendant la semaine, et le jour du match, on dirait que ce sont les frères des joueurs qui jouent » s’inquiète le patron des Girondins avant de conclure. « J'ai un investissement personnel et émotionnel. C'est pour ça que j'enrage. Je demanderais à un joueur qui n'est pas bon de le devenir, ok. Mais là, on ne demande pas l'impossible ». De quoi devenir fou pour Gérard Lopez, convaincu d’avoir bâti une équipe compétitive mais qui ne parvient décidément pas à le démontrer en match, peu importe l’entraîneur sur le banc.