Bordeaux ‍: Sushis et pompes, la méthode Poyet décryptée

Bordeaux : Sushis et pompes, la méthode Poyet décryptée

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Arrivé à Bordeaux alors que les Girondins étaient au plus mal au classement, Gustavo Poyet a clairement remis le club aquitain dans le droit chemin.

Sans compter le succès à Nantes obtenu alors que la période de transition s’effectuait, Bordeaux enchaine les succès face à Lyon et désormais Strasbourg, et revient déjà dans la foulée des places européennes. Bien évidemment, l’Uruguayen n’a pas pu tout arranger d’un coup de baguette magique, mais sa méthode a secoué les joueurs, et rapproché le groupe, explique ainsi Mohamed Bouhafsi, le journaliste de RMC et SFR.

« Là où on va insister un petit peu plus, c’est sur la vie en dehors du terrain. Jocelyn Gourvennec, on le décrivait plutôt comme un entraîneur qui n’était pas forcément dans les séances mais plutôt dans les choix et la tactique. Là, Gustavo Poyet est toujours présent dans les séances. Il joue avec ses joueurs, il participe à l’entraînement, il participe aux toros, on l’a même vu ces derniers jours faire quelques séances de pompes avec ses joueurs... C’est quelqu’un qui est beaucoup plus actif et qui est même pro-actif dans la séance d’entraînement. Il intervient, il harangue ses joueurs. A côté de ça, il y a aussi la communication. Il parle plusieurs langues donc ça facilite. Il a facilité le lien avec les sud-américains et les français. On a un petit peu moins de sorties par exemple de joueurs sud-américains. On a un lien entre les joueurs qui est un peu plus fort depuis quelques jours. Signe de ce nouveau lien, il a amené tous ses joueurs après un entraînement au restaurant sur un coup de tête, en leur disant : « vous devez venir avec moi au restaurant maintenant ». Il a payé juste après la victoire contre l’OL les sushis à tout le monde dans le vestiaire. C’est quelqu’un qui est un peu plus chaleureux on va dire, le côté sud-américain, uruguayen... Ca a métamorphosé des joueurs, comme Nicolas De Préville. Mais on insiste surtout au sein des Girondins sur une chose : le lien qu’il a su recréer entre les sud-américains et les français », a expliqué le journaliste dans des propos retranscrits par Girondins4ever.com. Une méthode qui semble en tout cas fonctionner, ce dont personne ne se plaindra en Aquitaine.