Seydoux ‍: « ‍Nos stades, c’est de la merde ‍»

Seydoux : « Nos stades, c’est de la merde »

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 Michel Seydoux est un membre de plus en plus influent du cercle des présidents de Ligue 1 qui n’ont pas la langue dans la poche. Dans les colonnes de l’Equipe, le patron de Lille évoque le futur stade où évoluera sa formation. Et comme il le dit, cet investissement est vital pour son club, mais également pour le football français dont les enceintes sportives sont indignes de son rang. C’est presque une question de vie ou de mort du foot hexagonal.

 

« Le foot va beaucoup bouger. Si on ne rate pas l’Euro 2016 , on va retrouver une nouvelle dimension. Le vrai défi vient des stades. Nos stades sont désuets, c’est de la merde. Quand vous voyez la rapidité avec laquelle l’Emirates a été construit à Londres, c’est une réponse. On meurt de ça. Le football français est assis sur une branche pourrie : ses stades. Le reste, la formation, notre économie, ça va bien, constate Michel Seydoux, qui renvoie à ses études la DNCG quand elle critique la gestion des clubs de Ligue 1. La DNCG veille à ce qu’un club qui débute la compétition la finisse. Elle peut constater les déficits mais elle n’a pas à les juger. C’est le problème des actionnaires. Ce n’est pas illégal de perdre de l’argent… Ce qu’il faut, c’est qu’il y ait le pognon pour faire la saison. On est à 1,1 milliard de chiffre d’affaires. On a besoin de 1,5 milliard et cela viendra avec les stades. Il n’y aurait pas autant de spectateurs de cinéma aujourd’hui s’il n’y avait pas les multiplex. Que la DNCG s’occupe de ses oignons. Critiquer les siens, comme elle le fait, c’est stalinien.» Le Conseil national de l'éthique appréciera...