Paris a fini de piquer sa crise

Paris a fini de piquer sa crise

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Les temps changent à Paris, où le mot « crise » avait l’habitude d’être sorti à toutes les sauces dès qu’un mauvais enchainement de résultat se faisait sortir, ou que des fuites du vestiaire sortaient dans la presse.

Désormais, le Parc sonne légèrement creux et l’entraineur est resté en place la saison dernière malgré des résultats décevants en championnat. Pour Robin Leproux, il est temps de faire confiance à entraineur capable d’accompagner Paris sur le long terme.

« Il n'y a pas de crise, il n'y en aurait pas eu en cas de défaite face à Arles-Avignon. Il faut avoir de la solidité et de la détermination, il faut savoir garder son sang-froid. Antoine Kombouaré fait un travail pas facile, je suis absolument sûr que ça va payer. Il est solide et compétent », a expliqué le président parisien au sujet de l’ancien joueur, plutôt apprécié par les supporters pour son intransigeance nécessaire étant donnée l’environnement particulier de la capitale, surtout cette saison avec les mesures drastiques pour lutter contre la violence dans les stades.

« La violence est derrière nous, ça n'était jamais arrivé. Nous sommes dans une phase transitoire, il faut trouver de nouveaux interlocuteurs pour recommencer les abonnements et retrouver l'ambiance. Le public parisien n'est pas violent, pas raciste et nous avons toujours la volonté de recommencer les abonnements le plus vite possible », a assuré Robin Leproux, qui sait que la remise en cause de tous les abonnements a provoqué logiquement une forte chute de l’affluence au Parc des Princes. Mais avec de la stabilité, des résultats et un stade plus calme, le PSG peut enfin rêver à de lendemains meilleurs. En espérant éviter, pour le club fondé en 1970, la crise de la quarantaine...