L’OL a « ‍complètement explosé ‍» en fin d’année

L’OL a « complètement explosé » en fin d’année

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Claude Puel est revenu sur le gros passage à vide de son équipe fin 2009, qui coûtera probablement cher à l'OL à la fin de la saison, et reste attentif à l'après-Real Madrid.

Sorti de son incroyable trou d’air de novembre et décembre 2009 qui l’avait plongé au bord de la crise, l’Olympique Lyonnais retrouve l’air des sommets, même s’il faudra probablement se battre jusqu’au bout du championnat pour s’assurer une place l’an prochain en Ligue des Champions. Avec un peu de recul, Claude Puel revient sur ces deux mois en enfer, estimant que son groupe avait à la fois craqué sur le plan mental, mais également physique.


« De mi-novembre à décembre, nous avions complètement perdu le fil de notre jeu. Nous étions très pauvres dans tout ce que nous pouvions entreprendre ou plutôt ne pas entreprendre. Pendant la première partie de saison, les joueurs n’ont jamais pu retrouver de fraîcheur, contrairement à Bordeaux ou Marseille. Nous avions treize sélectionnés lors de la dernière trêve internationale de 2009, alors qu’ils n’en avaient qu’un ou deux. Nous étions dans une fatigue psychologique et physique et nous avons complètement explosé », constate tout simplement le technicien rhodanien dans le Parisien.


Pour tenter d’expliquer ce brutal retour en forme, Claude Puel estime que les joueurs ont pris leurs responsabilités face à cette situation, même si aucun leader ne s’est réellement révélé au sein du vestiaire lyonnais. « Des leaders qui s’expriment, ça ne se décrète pas. Mais beaucoup plus de joueurs font des efforts. Nous sommes passés à autre chose. A certains moments, nous avons pu subir les événements alors que, désormais, nous les affrontons. C’est une nuance très importante, constate l’entraîneur de l’OL, qui souhaite désormais savoir comment son équipe va digérer l’exploit ou l’élimination en Ligue des Champions. La gestion qui suivra la Coupe d’Europe sera très importante, quel que soit le résultat, c’est évident. C’est un moment toujours très particulier et costaud. »