Herbin optimiste pour les Verts

Saint-Etienne a bien fini l'année 2010 avec cinq matches sans défaite qui sont venus rompre une période assez difficile pour les pensionnaires de Geoffroy-Guichard. Premier  à la septième journée, les Verts étaient retombés dans leurs travers des saisons précédentes avec des résultats alarmants. Mais du haut de ses 29 points, le club stéphanois peut envisager l'avenir sereinement et pourquoi pas titiller les places européennes. Robert Herbin, l'entraîneur forézien dans les années 70 a admis que l'équipe recordman des titres de champions de France (10) pouvait viser plus haut que le maintien ou le ventre mou en Ligue 1.

« Je ne veux pas faire de l’optimisme. Mais honnêtement si le groupe est conscient des difficultés qui l’attend et qu’il conserve cette solidarité, associée à quelques talents qui font la différence, on peut nourrir des ambitions. D’ailleurs, il me semble que Christophe Galtier ne s’en cache pas. Il faut désormais se projeter sur autre chose. Tout est possible mais à une seule condition, ne jamais se griser. Rien n’est acquis, y compris face aux moins bons. Il faut toujours se battre. Il reste à confirmer ce qui est en train de naître. Avec le travail de Christophe Galtier, le discours qu’il tient, cette équipe ne peut que progresser. Il reste encore certaines choses à améliorer : l’exigence notamment que demande la précision de certains gestes. Petit à petit, l’équipe se soude. Il y a des automatismes qui se créent, des complémentarités qui s’ajustent et qui rendent l’équipe plus performante. Il faut persister dans cette voie-là. Au mercato, il ne faudra pas prendre n’importe qui au risque de détruire cet équilibre. Ce serait dommage » a souligné l'entraîneur emblématique des Verts qui avait emmené Curkovic, Larqué ou Piazza en finale de la Coupe d'Europe des Clubs Champions lors de la légendaire épopée de 1976.