Giroud-Belhanda, « ‍ce n’est pas Anigo-Deschamps ‍», assure Nicollin

Giroud-Belhanda, « ce n’est pas Anigo-Deschamps », assure Nicollin

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Jusqu’ici discret sur la polémique qui a opposé Younes Belhanda à son coéquipier Olivier Giroud à propos du deuxième pénalty manqué face à Evian mardi soir, Louis Nicollin a tenu une conférence de presse pour apaiser les tensions. Une mission qui n’est pas forcément la spécialité du célèbre président montpelliérain, qui a tenu à dénoncer l’huile sur le feu mise selon lui par le journaliste de L’Equipe qui a publié ses propos, tout en reconnaissant en même temps qu’ils avaient bien été tenus par son milieu de terrain. En tout cas, le patron du MHSC a assuré que l’ambiance n’était pas à la guerre civile dans le vestiaire de la Paillade. 


« Je vais vous répondre très franchement : on a affaire à un abruti. Pas Younès hein, le journaliste ! Et je n’ai pas honte de le dire (…) C’est scandaleux de se permettre d’écrire des choses comme ça. Ce n’est pas bien, a balancé « Loulou », avant de relativiser le rouge et les propos de son meneur de jeu marocain. Mais qu’est ce qu’il y a de grave ? Il n’y a pas mort d’homme ! Cela lui permet d’avancer dans la vie. Ce n’est pas un problème. Il faudrait être de mauvaise foi pour parler d’une animosité dans le groupe entre Giroud, Camara et Belhanda. J’entends n’importe quoi. Quand je vois dans ce journal que Belhanda a mis la panique, expulsé, et ceci et cela… Il y a cent lignes sur ça alors que Mongugu (ndlr : Mongongu, le joueur d’Evian), je ne sais pas comment il s’appelle cet oiseau-là… C’est lui qui a mis la merde et il n’y a même pas une ligne sur lui. S’il vous plait ! Mais n’ayez crainte : Belhanda et Giroud, ce n’est pas Anigo et Deschamps (rires) », a prévenu le président du club héraultais, qui est resté fidèle à sa ligne de conduite en assurant que même une troisième place lui conviendrait parfaitement, même si ce ne serait clairement pas le cas de ses joueurs et de son entraineur.