Droits TV ‍: Canal+, la roue de secours de la LFP

Droits TV : Canal+, la roue de secours de la LFP

En début de semaine prochaine, les diffuseurs intéressés par les droits TV de la Ligue 1 devront officiellement présenter leurs offres. Canal+ n’a pas prévu de participer à ces enchères. Mais en cas d’échec avec les différents candidats, la Ligue de Football Professionnel pourra toujours discuter avec la chaîne cryptée.

Les choses sérieuses vont bientôt commencer. Le lundi 16 octobre, la Ligue de Football Professionnel va recevoir les offres qualitatives des médias intéressés par les droits TV de la Ligue 1 pour la période 2024-2029. Huit prétendants ont manifesté un intérêt. Mais tous ne présenteront pas forcément un dossier. La preuve, Canal+ en fait partie, mais a depuis annoncé qu’il ne participerait pas à l’appel d’offres.

L’instance dirigée par Vincent Labrune s’attend plutôt à des propositions de DAZN, beIN Sports, Amazon et du groupe Discovery, le propriétaire d’Eurosport. L’objectif sera dans un premier temps de rassurer la Ligue de Football Professionnel sur différents critères. Et une fois le dossier validé, chaque candidat devra transmettre une offre financière le mardi 17 octobre. Débuteront donc les fameuses enchères avec des prix de réserve déjà connus.

On sait par exemple que le lot 1, composé des deux meilleurs choix de match en exclu et du choix 4 en co-diffusion, a été fixé à 530 millions d’euros minimum. Ainsi, en se basant sur les montants annoncés par la Ligue de Football Professionnel, les cinq lots rapporteraient au moins 825 millions d’euros par an jusqu’en 2029, sans compter les droits à l’international qui permettraient à l’instance de se rapprocher du milliard tant espéré.

Canal+ pourrait être rappelé

Un échec reste évidemment envisageable. Alors en cas de désaccord sur certains lots, la Ligue se réserve la possibilité de discuter de gré à gré « avec n’importe quel acteur, y compris ceux qui n’auraient pas participé à l’appel d’offres », précise RMC. Autrement dit, Vincent Labrune pourra toujours essayer de reprendre contact avec le président de Canal+ Maxime Saada, qui serait alors en position plus favorable.