Bordeaux touché, Marseille coulé

Bordeaux touché, Marseille coulé

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Les Girondins ont provisoirement pris la tête de la Ligue 1, mais grâce seulement à un match nul contre Lille (2-2). L’OM a été surpris à Sochaux (1-0).

Bordeaux lâche du lest


Avant Lyon-Saint-Etienne, les Girondins avaient l’occasion de mettre la pression sur le champion de France en titre. Les hommes de Laurent Blanc ont certes pris la tête de la Ligue 1 grâce à une meilleure différence de buts, mais Lille est reparti avec un point mérité dimanche à Chaban-Delmas (2-2). Marouane Chamakh suspendu, l’entraîneur bordelais avait choisi David Bellion pour remplacer le Marocain aux côtés de Fernando Cavenaghi. Un choix gagnant puisque l’ancien de Manchester United profitait de la première erreur nordiste, après une première occasion ratée par l’Argentin, idéalement servi par Trémoulinas (10e). D’un long ballon dans l’axe, Diawara sollicitait ses attaquants. Rami se trouait, ce qui permettait à Bellion de filer et d’ajuster Malicki du gauche (1-0, 15e). Les locaux trouvaient peu à peu leur rythme de croisière et il fallait une belle parade du gardien du LOSC pour mettre Cavenaghi (24e), Wendel (27e) et Gourcuff (44e) en échec. De leur côté, les hommes de Rudi Garcia ne profitaient pas d’une légère baisse de tension girondine avant le repos.

L’égalisation intervenait toutefois rapidement au retour des vestiaires. Sur un ballon mal renvoyé par la défense aquitaine, Obraniak expédiait un missile du droit dans la lucarne de Ramé (1-1, 48e). Dominateurs, les Lillois prenaient même l’avantage grâce à Rami, lequel se rattrapait de sa bourde en première période en trompant d’une frappe des vingt mètres Ramé, pas exempt de tout reproche sur le coup (1-2, 57e). La réaction bordelaise ne se faisait toutefois pas attendre. Sur un long coup franc botté par Wendel, Gourcuff reprenait d’une tête croisée hors de portée de Malicki (2-2, 61e). La fin de match se voulait indécise. Ramé réussissait un arrêt décisif sur une frappe de Fauvergue (80e). Malicki n’était pas en reste et se jetait dans les pieds de Jussiê (83e). Dans ces conditions, le match nul était logique, même s’il profite davantage aux Dogues qu’aux Bordelais.

Erding fait dérailler l’OM


Si Sochaux ne pouvait jouer que contre Marseille, les Lionceaux ne seraient pas dans la zone rouge… Après avoir éliminé les Phocéens en Coupe de la Ligue à l’automne dernier (1-0), les hommes de Francis Gillot ont récidivé sur le même score dimanche dans un stade Auguste-Bonal envahi par la neige. Privé de Zubar, Cana, Koné ou encore Ben Arfa, l’OM a peiné, quatre jours après son élimination en Coupe de France à Lyon. Dès la 10e minute, Mandanda devait sortir le grand jeu sur une reprise de la tête de Pichot. Sur le corner suivant, Erding trouvait l’extérieur du montant (11e). Très sollicité devant, le duo Brandao-Wiltord ne parvenait pas à se mettre en position d’ouvrir le score, contrairement à ce diable d’Erding. Le Turc, idéalement lancé par Pitau après un dégagement cafouillé de Hilton, se jouait de Mandanda et délivrait le public doubiste (1-0, 24e). Dans la foulée, Wiltord croyait égaliser, mais le néo-Olympien était signalé hors-jeu au départ du centre de Taiwo (27e). Malgré plusieurs autres situations chaudes sur le but de Richert, le score en restait là à la pause et même en deuxième période. Car sur un terrain glissant, l’OM ne parvenait pas à égaliser, soit par maladresse, soit par malchance, comme sur la tête de Rodriguez heurtant la barre transversale de Richert (67e). La semaine risque d’être longue à la Commanderie…