Au Vélodrome, ça roule pour le PSG face à l'OM

Au Vélodrome, ça roule pour le PSG face à l'OM

Photo Icon Sport

Menés au score et réduits à 10 pendant une heure, les Parisiens ont inversé la tendance pour s’imposer 1-2 au Vélodrome et mettre l’OM à quatre points au classement. Le PSG reste co-leader avec Monaco après la 9e journée.  

Pour ce choc de la 9e journée, l’ambiance tant annoncée était bien au rendez-vous avec un Vélodrome qui ronronnait de voir son équipe tenter de faire chuter le club parisien, invaincu en championnat. Comme prévu, le PSG prenait rapidement le contrôle du cuir, tout en restant très loin du but adverse. Mais les occasions étaient clairement olympiennes, puisque Sirigu accumulait les parades sur un coup-franc vicieux de Valbuena (12e), une reprise au second poreau de J. Ayew, titulaire à la place de Gignac, puis la frappe en force de Valbuena (21e). L’OM entrait dans son match et trouvait la récompense sur pénalty. Après un mauvais contrôle de la tête, Motta était devancé par Valbuena, et levait son pied pour taper dans celui de Valbuena. Le pénalty était logique, le carton rouge pour l’Italien extrêmement sévère et provoquait la vive colère des Parisiens. Cela ne perturbait pas André Ayew, qui marquait d’un tir en force sous la barre (1-0, 34e). Le réajustement tactique de Laurent Blanc provoquait la sortie de Lavezzi pour Rabiot, et un duo Ibrahimovic-Cavani devant. Paradoxalement, le PSG se mettait à attaquer, et se trouvait à son tour récompensé. Sur un centre flottant de Van der Wiel, Maxwell devançait la sortie de Mandanda pour marquer de la tête et calmer le Vélodrome (1-1, 45e). 

A la reprise, entre des Marseillais en plein doute sur la tactique à adopter, et des Parisiens qui ne forçaient pas leur talent, le match ne repartait quasiment pas. Une frappe de Payet en force détournée très difficilement par Sirigu (65e) relançait la partie, mais sur l’action suivante, c’était au tour du PSG de bénéficier d’un pénalty. Sur un ballon qui s’éloignait du but, Marquinhos était le premier à surgir et tombait après un contact léger mais existant avec André Ayew. Sans trembler, Ibrahimovic prenait Mandanda à contre-pied (1-2, 65e). Ce but ne révoltait pas le moins du monde les joueurs marseillais, incapables de retrouver leur allant du début de match, et de mettre sous pression une formation parisienne totalement sereine jusqu’au coup de sifflet final. Au final, le succès parisien était loin d’être usurpé, face à une équipe de l’OM en plein doute, et incapable d’animer offensivement le jeu, même avec une heure de supériorité numérique. Et au classement, si le PSG suit le rythme de Monaco, l’OM suit désormais ce duel à distance avec quatre points de retard.