Arles-Avignon, une équipe de « ‍danseuses ‍» selon son président

Michel Salerno, président d’Arles-Avignon, ne digère toujours pas la lourde défaite, et surtout le non-match, de son son équipe samedi contre le PSG. Et dans les colonnes de l’Equipe, il laisse sous-entendre qu’il ne fait pas s’attendre à un énorme remue-ménage au sein du club provençal qui n’a pas marqué le moindre point après cinq matches et qui recevra l’OM le week-end prochain.


« C’est un match impossible à décrire, on a été minables. C’est dur. Je me demande même si mes joueurs n’ont pas été drogués. J’espère que Kombouaré ne va pas utiliser ce match comme une référence car il a joué contre des quilles. En fin de saison, face à un PSG qui joue le titre, ça nous aurait valu une enquête pour match vendu ! Mes joueurs sont des professionnels. Je n’ai pas engagé des danseuses et samedi j’ai vu des danseuses. On va les mettre devant leurs responsabilités. Notre équipe s’est couchée devant Paris, je veux en connaître les raisons, prévient Michel Salerno, qui se veut encore un peu patient, mais plus trop. Ne cherchez pas de fautif chez l’entraîneur, le président, le gardien ou l’avant-centre ! On va essayer de comprendre, de savoir ce qui ne tourne pas rond. Si je connaissais les raisons, j’aurais pris des décisions aussitôt après le match. Là, je ne sais pas. Peut-être que des joueurs n’ont pas leur place chez nous. Mais n’attendez pas de grande révolution.» En attend, Robert Duverne a lui déjà quitté la galère...