Sorti en larmes, Fagioli se moquait de la Juve

Sorti en larmes, Fagioli se moquait de la Juve

Condamné pour des paris sportifs illicites, l’Italien Nicolo Fagioli a écopé d’une suspension ferme de sept mois et d’une amende à 12 500 euros. Dans sa déposition au parquet fédéral, le milieu de la Juventus Turin a fait des aveux étonnants, à commencer par cette anecdote lors d’un match contre Sassuolo la saison dernière.

Nicolo Fagioli connaît sa sanction. Le milieu de la Juventus Turin, auteur de paris sportifs illicites, a été condamné à une suspension ferme de sept mois et à une amende de 12 500 euros. Forcément affecté, l’Italien a vite réagi sur le réseau social Instagram, mais pas seulement pour présenter ses excuses.

Fagioli remonté contre les médias

« Je pensais commencer par m'excuser non seulement auprès des fans de la Juventus, mais aussi auprès de tous les fans du monde du football et du sport pour l'erreur naïve que j'ai commise, a d’abord écrit le Bianconero. Au lieu de cela, je suis obligé de commencer par les choses dégoûtantes que les journaux et les gens écrivent à mon sujet, juste pour me présenter sous un mauvais jour avec mille mensonges. »

En effet, des extraits de sa déposition du mois dernier auprès du parquet fédéral ont fuité dans la presse transalpine. Les médias locaux ont notamment relayé un passage où Nicolo Fagioli évoquait sa dette qui atteignait les trois millions d’euros au printemps dernier. « On me disait : ''On va te casser les jambes si tu ne rembourses pas ce que tu dois'', a-t-il raconté. L'argent que je gagnais servait uniquement à rembourser petit à petit ce que je devais à ces plateformes. »

Le milieu de 22 ans a même dévoilé la vraie raison de ses larmes, après sa sortie contre Sassuolo (défaite 1-0) le 16 avril dernier. « Le plus dur fut entre mars et avril 2023. J'étais tellement stressé et terrorisé que lors du match Sassuolo-Juventus, j'ai commis une erreur technique avant d'être remplacé. A peine sorti, je me suis mis à pleurer face aux caméras, en pensant à ma dette liée aux paris », a reconnu Nicolo Fagioli, dont la coopération dans l’enquête a permis de réduire sa peine alors qu’il risquait jusqu’à trois ans de prison.