Man City en D2 anglaise, la menace devient sérieuse

Man City en D2 anglaise, la menace devient sérieuse

Après la lourde sanction infligée à Everton, qui a écopé d’une pénalité de 10 points pour avoir enfreint les règles financières de la Premier League, Manchester City peut craindre le pire. Le club mancunien a commis un total de 115 infractions et risque un énorme retrait de points, voire une relégation en deuxième division.

Dans toute son histoire, jamais la Premier League n’avait prononcé une sanction sportive aussi lourde. Everton, qui a enfreint les règles du fair-play financier en Angleterre, a écopé d’une pénalité de 10 points au classement. Les Toffees se retrouvent à l’avant-dernière place du championnat et donc mal embarqués dans la course au maintien. Sans surprise, cette punition fait beaucoup parler outre-Manche. De nombreux observateurs jugent la sanction beaucoup trop sévère. Et attendent maintenant Manchester City au tournant.

De son côté, le champion d’Angleterre a commis un total de 115 infractions aux règles de la Premier League et de l’UEFA. Notamment grâce au Tribunal arbitral du sport (TAS), les Citizens s’en sortent bien pour le moment. Mais selon les informations du Times, après le traitement réservé à Everton, Manchester City peut craindre une pénalité de 30 points ou une relégation en deuxième division anglaise ! « Je pense que ce sera beaucoup plus grave pour Manchester City et pour Chelsea si les charges sont confirmées », a prévenu le journaliste du quotidien Martyn Ziegler, contacté par talkSPORT.

Chelsea également menacé

« C'est-à-dire que Manchester City a commis 115 infractions, Everton n'en a commis qu'une seule, et Chelsea est toujours sous le coup d'une enquête, donc on ne connaît pas le nombre de charges contre eux, a poursuivi le spécialiste. Si l'on regarde Manchester City, il y a beaucoup plus d'accusations, et elles sont beaucoup plus graves. Donc Manchester City peut vraiment craindre une possible relégation. Mais il est probable que cette affaire ne soit pas résolue avant au moins deux ans. » Pour leurs transferts douteux conclus entre 2012 et 2019, les Blues font toujours l’objet d’une enquête.