Chelsea ‍: Ils ne sont plus que 6 pour l'après-Abramovitch

Chelsea : Ils ne sont plus que 6 pour l'après-Abramovitch

Un premier écrémage a eu lieu pour les repreneurs de Chelsea, et les investisseurs d'Arabie Saoudite ont été rejetés. 

Plus d’une vingtaine de projets de reprise de Chelsea ont été déposés il y a une semaine auprès des bureaux de la banque Raine, chargée de faire changer de main le club anglais. Au début de la guerre en Ukraine, Roman Abramovitch a bénéficié de quelques jours de sursis, avant de voir ses biens et ses avoirs au Royaume-Uni être gelés ou confisqués en raison de son implication aux côtés de Vladimir Poutine. Chelsea en fait partie, et actuellement, le club londonien vit à un rythme volontairement freiné, en attendant son rachat. La banque d’affaire chargée de la vente, qui n’aura pas le dernier mot puisque le gouvernement comme la Premier League seront consultés, a donné le feu vert à 6 repreneurs potentiels, à une incertitude près, révèle ce vendredi la BBC. Le média britannique annonce que deux projets ont fait savoir qu’ils avaient reçu l’approbation de la banque Raine. Il s’agit de celui de Sir Martin Broughton, l’ancien dirigeant de Liverpool, et celui de Todd Boehly, le co-propriétaire des Dodgers de Los Angeles.

L'Arabie Saoudite ne rachètera pas Chelsea

Plusieurs très gros projets ont pour le moment été écartés. Celui d’un fonds d’investissement en provenance d’Arabie Saoudite, qui aurait pourtant fait une offre proche de 3 milliards d’euros. Les fonds ne venaient pourtant pas officiellement de la famille royale, et n'avaient donc pas de lien avec les repreneurs de Newcastle. Autre projet rejeté, celui de l’investisseur immobilier local Nick Candy, qui avait les faveurs des supporters des Blues. La famille Ricketts, qui détient les Chicago Cubs aux Etats-Unis aurait aussi vu son projet être rejeté. Plusieurs discussions sont toujours en cours, ce qui empêche d’y voir totalement clair, alors qu’une nouvelle liste limitant les candidats va être émise dans les prochains jours. Le but est ensuite de n’avoir qu’un projet final, qui sera choisi en fonction de la hauteur de la mise, de la disponibilité rapide des fonds, du projet sur le long terme et de l’expérience dans le monde du sport.