ASSE ‍: Sainté brûle, Bernard Lions dénonce les pyromanes

ASSE : Sainté brûle, Bernard Lions dénonce les pyromanes

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Roland Romeyer semblait un peu perdu vendredi soir en assistant au chaos avant le match ASSE-Angers, tandis que Bernard Caïazzo vit désormais loin de Saint-Etienne. Les deux hommes sont accusés par Bernard Lions.

Si l’on en croit différentes sources, il s’en est fallu de peu vendredi soir pour que le match entre l’AS Saint-Etienne et le SCO Angers ne se joue, puisque la Ligue de Football Professionnel souhaitait profiter de l’incroyable craquage de fumigènes pour donner l’exemple en ne faisant pas débuter cette rencontre de Ligue 1. Mais, persuadé que la situation pouvait dégénérer, le préfet a exigé que le match se joue et tout le monde s’est plié à l’ordre du représentant de l’état. Face à cette situation explosive, Roland Romeyer a semblé bien seul, le co-président des Verts étant apparu plusieurs fois avec la mine sombre devant les caméras de Prime Video. Tandis que Bernard Caïazzo vit désormais à Dubai, Romeyer doit gérer toute cette situation et il a bien du mal. Dans les colonnes de L’Equipe, Bernard Lions estime que si les supporters ont craqué, les dirigeants de l’ASSE sont les premiers responsables.

Le feu à Geoffroy-Guichard, les coupables sont connus à Saint-Etienne

Le journaliste, qui suit depuis des années l’AS Saint-Etienne et en connaît bien les coulisses, se fait accusateur au moment d’évoquer les incidents intervenus à Geoffroy-Guichard. « Ce nul obtenu arraché au forceps laisse des motifs d'espoir. Il ne gomme toutefois pas tout. À la crise de résultats, s'ajoute désormais une crise institutionnelle. Les propriétaires de l'ASSE ne peuvent plus se cacher derrière leur silence assourdissant et/ou leur absence coupable. Pas plus que Puel, - qui a sans doute sauvé sa tête au moment où Pascal Dupraz apparait en pôle pour le remplacer - ne peut être désigné comme seul responsable de tout. Encore moins, des incidents d'hier. Ils étaient annoncés, dès un derby en trompe l'œil. En n'intervenant pas, ses dirigeants ont joué les pyromanes et laissé s'allumer les fumigènes du chaos. En attendant que la LFP les sanctionne, le feu continue à consumer la maison verte. Et aucun pompier de service ne semble capable de l'éteindre », constate Bernard Lions, pas vraiment tendre avec le duo Romeyer-Caïazzo.