ASSE ‍: Ruffier a rendez-vous le 7 février pour un duel à 5 millions d'euros

ASSE : Ruffier a rendez-vous le 7 février pour un duel à 5 millions d'euros

Ayant décidé de porter l'affaire de son licenciement devant le tribunal des prud'hommes, l'ancien gardien de but de l'ASSE a rendez-vous avec le club le 7 février prochain.

Après avoir refusé un accord à l’amiable proposé par les dirigeants de l’AS Saint-Etienne, lesquels voulaient marchander financièrement avec leur ancien gardien de but qu’ils ont licencié en janvier dernier, Stéphane Ruffier a donc demandé à son avocat de porter l’affaire devant les prud’hommes. Pour celui qui a occupé les cages de l’ASSE pendant presque 10 ans, l’affront qui lui a été fait en début d’année est impossible à digérer, et le gardien de but réclame désormais 5 millions d’euros, là où du côté de Roland Romeyer et Bernard Caïazzo on a budgété 2 millions d’euros. Soit à peu près ce que les Verts auraient payé à Stéphane Ruffier s’il était allé au bout de son contrat en juin dernier. L’écart de 3 millions d’euros en dit long sur la manière dont Ruffier a mal vécu ce scénario très violent.

Ruffier veut 5 millions d'euros, réponse en février 2022

Face à l’échec d’une conciliation devant la Ligue de Football Professionnel, ce sont désormais les juges de prud’hommes qui étudieront les demandes de Stéphane Ruffier, et selon l’Agence France Presse le dossier sera traité le 7 février prochain. Outre le licenciement pour faute, qu’il conteste et dont il veut réparation, l’ancien gardien de but de l’AS Saint-Etienne estime également qu’il y a eu le concernant « une perte de chance pour sa carrière professionnelle » et un « préjudice moral ». Certains mauvais esprits font remarquer que s'il gagne 5 millions d'euros dans cette affaire, Stéphane Ruffier pourra racheter l'ASSE à ses deux anciens employeurs. Plus sérieusement, la décision du conseil des prud'hommes pourra faire l'objet d'un appel et ne sera donc définitive dans plusieurs mois, et la possible condamnation financière des Verts serait alors à la charge de l'éventuel repreneur du club stéphanois.