Tandis que l'officialisation de la nomination de Pascal Dupraz semble imminente, les supporters souhaitent le départ des deux présidents de l'AS Saint-Étienne. Et une voix médiatique les soutient.
Cela devrait bouger du côté de l’Etrat cette semaine, puisqu’après la défaite de dimanche à Reims, les responsables stéphanois ont décidé que l’expérience Julien Sablé s’arrêtait et que c’est Pascal Dupraz qui succédera finalement à Claude Puel. Pendant ce temps, l’AS Saint-Étienne stagne à la dernière place du classement de Ligue 1 avec seulement 12 points pris en 18 matchs ! De même le dossier d’une vente avant la fin de l’année 2021 est désormais à oublier, même si des offres existent. Face à cette situation qui désespère les habitués de Geoffroy-Guichard et les fidèles supporters de l’ASSE en France, Roland Romeyer et Bernard Caïazzo sont d’une discrétion absolue, même si le premier a au moins le courage d’assister aux matchs de son club dans le Chaudron, contrairement à son « associé » qui suit tout cela depuis Dubaï. Tandis que les Verts s’enfoncent, certains commencent à sérieusement s’agacer face à cette situation et c’est notamment le cas de Patrick Guillou.
Romeyer et Caiazzo doivent d'abord penser à l'ASSE
Ancien joueur de l’AS Saint-Étienne et désormais consultant pour BeInSports et Le Progrès, Patrick Guillou n’en peut plus et dans le quotidien régional il abandonne le ton caustique de ses chroniques habituelles pour cette fois s’en prendre frontalement à Bernard Caïazzo et Roland Romeyer. « Chères têtes pensantes, rassurez enfin la grande communauté verte. L’amateurisme présent à tous les étages fait froid dans le dos. Quelle image et quelle communication désastreuses ! Gouverner, c’est prévoir. Mettez enfin fin au copinage et à l’entre-soi. Faites place à la compétence. Notre club n’est pas votre jouet. Grâce à mon stylo, je suis la voix des sans voix. Courage. Prenez enfin vos responsabilités. Arrêtez de vous cacher derrière votre petit doigt. À force de manipuler l’opinion publique, le boomerang revient parfois au centuple en pleine tête (...) Chers Présidents, si vous aimez le club comme vous le dites, prenez les décisions qui s’imposent et arrêtez de gagner du temps », écrit, dans le quotidien régional, Patrick Guillou, qui ne va pas pleurer si les deux co-présidents de l’AS Saint-Étienne s’en vont.