ASSE ‍: La boulette de Caïazzo, Ruffier vide enfin son sac

ASSE : La boulette de Caïazzo, Ruffier vide enfin son sac

Licencié par l’AS Saint-Etienne en janvier 2021, Stéphane Ruffier conteste la faute grave dénoncée par le club stéphanois. Près de trois ans plus tard, l’ancien gardien a décidé de s’exprimer sans épargner les dirigeants stéphanois.

Entre l’AS Saint-Etienne et Stéphane Ruffier, l’histoire n’est pas totalement terminée. Les deux parties s’étaient séparées en janvier 2021 après un licenciement pour faute grave. Une décision que l’ancien gardien conteste devant les tribunaux. De son côté, le Bayonnais parle d’un véritable harcèlement de la part de son ex-entraîneur Claude Puel, prêt à tout pour le pousser vers la sortie.

Ruffier s'explique pour la première fois

« Il m'a reproché mon salaire, s’est souvenu Stéphane Ruffier dans les colonnes de So Foot. Ce n'est pas un problème de vouloir dégraisser les gros salaires d'un effectif, mais il y a une façon de le faire. Vouloir le faire quand tu touches 225 000 euros net par mois, c'est un petit peu contradictoire... Il n'était pas dérangé par son salaire, mais beaucoup plus par le fait que des joueurs internationaux touchent le même que lui. Si la politique du club était vraiment de dégraisser, il fallait que ça concerne tout le monde. »

Dans cet entretien, l’ex-Monégasque a également révélé le vrai visage des deux présidents stéphanois. « Pendant dix ans, Roland Romeyer m'a appelé "fils" tous les matins et me faisait la bise, a-t-il raconté. Tous les matins. Et bah, j'espère qu'il ne se comporte pas comme ça avec son propre fils... Il ne m'a jamais soutenu, mais je n'ai pas été totalement surpris vu comment je l'ai parfois entendu parler d'anciens joueurs qui avaient fait de belles choses au club. »

Quant à Bernard Caïazzo, Stéphane Ruffier a divulgué une drôle d’anecdote. « Il faut savoir qu'il a un jour envoyé un message à des journalistes en écrivant : "Quand est-ce que vous allez le détruire, lui ?". Sauf que dans les destinataires, malheureusement, il y avait mon agent. Comment un président peut faire ça ? Je ne dis rien depuis trois ans, mais quand je vous dis qu'ils m'en ont fait, c'est qu'ils m'en ont fait. On m'a souvent dit que j'avais une carapace, mais dans le foot, tu es obligé d'en avoir une pour te blinder. C'est un vrai monde de requin », s’est défendu le gardien retraité, qui attend toujours le verdict de son procès.