ASSE ‍: 11 joueurs mais pas d'équipe, alerte chez les Verts ‍!

ASSE : 11 joueurs mais pas d'équipe, alerte chez les Verts !

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L'AS Saint-Étienne a pris une gifle monumentale à Lorient (6-2), et il faut rapidement s'en remettre afin d'espérer le maintien direct en Ligue 1. Pour cela, Pascal Dupraz doit refaire l'union sacrée dans le vestiaire.

L’ASSE pointe à la 18e place du classement de Ligue 1, et pour l’instant les Verts sont donc barragistes, mais ce n’est évidemment pas l’objectif confié par les dirigeants lorsqu’ils ont décidé de virer Claude Puel pour le remplacer par Pascal Dupraz. A sept journées de la fin du Championnat, les joueurs stéphanois n’ont plus vraiment de temps à perdre, d’autant que Bordeaux, futur adversaire de Sainté lors de la 33e journée de Ligue 1, est revenu à un point. L’entraîneur de l’AS Saint-Étienne va donc devoir trouver les bons mots avant la réception de Brest, samedi à Geoffroy-Guichard, car c’est une évidence son groupe commence à sérieusement tanguer. Joueur de l’ASSE dans les années 80, Eric Bellus a vécu une relégation en D2 sous le maillot de Saint-Étienne et il sait ce que cela provoque au sein du Peuple Vert. Mais l’ancien attaquant s’inquiète et le dit clairement dans Le Progrès.

Les joueurs de l'ASSE doivent se battre comme comme des chiens


Se confiant dans le quotidien régional, l’ancien joueur de l’AS Saint-Étienne estime que le vestiaire doit se ressouder, et rapidement, car ce qu’il a vu contre Lorient ne présage rien de bon selon lui. « Rien qu’en regardant les photos du match de vendredi à Lorient, on ne voit pas cette solidarité. Si les joueurs ne veulent pas se battre comme des chiens les uns pour les autres, ça devient très compliqué. Il faut être ensemble, enfiler le bleu de chauffe et lutter pour le copain d’à côté. La technique, seule, ne fera pas la différence. L’esprit d’équipe est primordial (...) Même avec Claude Puel, hormis le match contre Rennes (5-0), les joueurs ne lâchaient pratiquement jamais. Ce sera une bataille jusqu’au bout. Il va falloir donner plus que ce qui a été donné jusqu’à présent et éviter de trop gamberger, car cela risque d’amener encore plus de fébrilité. Il n’y a qu’en étant soudés qu’ils pourront s’en sortir. Seul, on ne fait rien », prévient Eric Bellus, qui demande aux joueurs de Pascal Dupraz de ne plus avoir peur et de considérer qu’un nouveau championnat débute désormais.