L’énorme crainte de l’OL, Textor prend la parole

L’énorme crainte de l’OL, Textor prend la parole

L'Olympique Lyonnais, simple plaque tournante de l'empire de John Textor dans le football ? C'est la crainte de nombreux suiveurs de l'OL. Le nouveau patron est sorti du silence à ce sujet. 

Racheté cet automne par John Textor, l’Olympique Lyonnais va complètement changer de dimension et de structure. L’homme d’affaire américain a intégré le club rhodanien dans une société appelée Eagle Football, où se retrouvent également d’autres clubs de football comme Botafogo et Crystal Palace pour les plus connus. Une multi-propriété de clubs qui se propage rapidement dans le monde, et donne parfois lieu à des échanges de joueurs, de services, de dirigeants ou de communication assez particuliers. Sur le marché de transferts, la crainte est de voir des éléments qui ne parviennent pas à s’imposer et difficilement vendable changer régulièrement de club pour tester les différentes formations d’Eagle Football par exemple. De quoi donner des effectifs fournis, pas forcément équilibrés et plus forts. Un modèle qui ne plait pas à John Textor, qui a assuré que ce n’était pas du tout sa stratégie pour l’OL et ses autres clubs. 

Pas de classement des clubs chez Eagle Football

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« Aucun club n’est là pour alimenter les autres, il n’y a pas de petit ou de gros club. Comment intégrer l’OL à Eagle ? Ce n’est pas une intégration. L’OL reste l’OL et sa communauté veut que le club soit champion. Pareil au Brésil avec Botafogo. L’argent est aujourd’hui le maitre mot dans le football mais je préfère une collaboration entre plusieurs clubs qui auront une emprunte globale sur l’identification de talents. Les directions sportives sont en mesure de développer des liens et de connaître les niveaux des joueurs de chaque partie du monde. Mais nous ne sommes pas dans une démarche de "synergie" comme d’autres investisseurs qui procèdent par l’achat de nombreux clubs et augment les revenus en partageant l’opérationnel, les sponsors. Nous ne sommes pas dans une démarche de fusion, ce n’est pas moi », a livré l’homme d’affaire américain, qui ne préconise donc aucun circuit pour les transferts entre ses clubs. Néanmoins, la synergie est bien présente, puisqu’un membre de Botafogo, le président Durcesio Mello, intègre le conseil d’administration de l’OL tout de même.