Ndiaye effrayé à l’OM, Gasset l’a pris par la main

Ndiaye effrayé à l’OM, Gasset l’a pris par la main

Loin du niveau attendu depuis son arrivée l’été dernier, Iliman Ndiaye s’est subitement métamorphosé. Le milieu offensif de l’Olympique de Marseille a rendu une excellente copie face à Montpellier (4-1) dimanche. Un réveil provoqué par le discours du nouvel entraîneur Jean-Louis Gasset.

Iliman Ndiaye tient enfin son match référence avec l’Olympique de Marseille. Passé par le centre de formation olympien, le milieu offensif avait suscité pas mal d’attentes à son arrivée l’été dernier. Mais ses performances n’ont pas été à la hauteur de l’engouement. Du moins jusqu’à dimanche et sa grande performance contre Montpellier. Buteur et à l’origine du penalty obtenu, l’international sénégalais s’est retrouvé.

« De bonnes sensations ? Oui, je sentais un peu que c'était un peu "moi" sur le terrain, a réagi Iliman Ndiaye après la rencontre. J'essayais de prendre les bonnes décisions avec le ballon, de faire les bons choix pour mes coéquipiers, et voilà, sans m'enflammer, j'aimerais dire que j'ai fait l'un de mes meilleurs matchs à l'OM. » Difficile de ne pas lier ce réveil soudain au récent changement d’entraîneur. L’ancien joueur de Sheffield United, décevant sous Marcelino et Gennaro Gattuso, vient de livrer sa meilleure prestation de la saison avec Jean-Louis Gasset qui a même relancé l’ailier Ismaïla Sarr.

« Pour s’exprimer au Vélodrome… »

« Le discours pour relancer Sarr et Ndiaye ? Que ce sont des joueurs avec du potentiel, a expliqué le technicien. Pendant les premiers jours, il fallait d'abord parler avec les cadres pour les remonter, et ensuite parler avec les jeunes joueurs, des joueurs d'avenir, mais ici c'est dur. Et s'ils avaient été choisis, leur faire comprendre qu'ils allaient y arriver. Moi, je les connaissais, puisque j'ai travaillé un peu en Afrique, donc je connaissais bien le Sénégal, toutes les équipes. Et quand je les voyais jouer, je me disais : "wow, il y a du potentiel". Mais pour s'exprimer à Marseille, au Vélodrome devant 60 000 personnes, ça ne vient pas comme ça. Il faut un petit déclic, un petit laps de temps, et c'est ce que je leur ai dit. » Des mots simples et efficaces.