Nice-OM ‍: Aulas rêve de pénalités de points

Nice-OM : Aulas rêve de pénalités de points

Jean-Michel Aulas sait qu’il risque d’être traité d’opportuniste, mais le président de l’Olympique Lyonnais a profité des micros qui lui étaient tendus sur l’actualité de son club, pour évoquer les récents incidents entre Nice et l’OM.

Le match de dimanche soir n’a pas pu aller à son terme en raison de jets de projectiles sur les joueurs marseillais, puis de l’envahissement du terrain avec une bagarre générale. L’OM a ensuite refusé de reprendre le match, estimant que la sécurité de ses joueurs n’était pas assurée. La commission de discipline a commencé à se pencher sur les faits ce mercredi, et statuera début septembre, avec forcément de lourdes sanctions à prévoir. Mais l’éventail étant large, difficile de savoir ce que les instances décideront. En cas de besoin, elles peuvent toujours demander conseil à Jean-Michel Aulas, qui a un avis assez tranchés sur la question. 

« Je fais partie des gens qui pensent que la seule sanction possible pour freiner cet état de fait, que ce soit au niveau des joueurs, des dirigeants, des supporters, c'est la pénalité en points. C'est la seule qui fait vraiment peur. Les amendes ? On a vu que des clubs ont la capacité de les payer. Les interdictions de tribunes ? C'est quelques fois extrêmement pénalisant pour ceux qui n'y étaient pour rien sur les incidents et qui se voient privés de match. Quand les faits sont établis, je trouve que l'on devrait réactualiser ces pénalités de points. C'est indubitablement la seule solution pour freiner les ardeurs intempestives des joueurs, entraîneurs ou certains supporters. Il faut avoir le courage de le faire. Mais comme il y a une 'nouvelle ligue', c'est le moment de montrer que l'on peut changer, sinon on n'éradiquera pas », a prévenu le président de l’OL, qui n’ignore pas que le règlement déjà en place n’a pas changé au sujet de tels évènements. Et le retrait de points n’a pour le moment jamais été prononcé, y compris dans des débordements similaires par le passé. Mais cette menace pourrait, il est vrai, inciter les clubs à prendre les problèmes des supporters plus au sérieux que les amendes qui ne font plus trembler grand monde.